Though the pressure's hard to take
It's the only the way I can escape
Seems a heavy choice to make
But now I am under
-Florence and the machine-
Mardi 31 janvier 2012 à 21:57
Lundi 16 janvier 2012 à 22:06
Lundi 16 janvier 2012 à 14:03
- It smells like cigarette in here.
- Does it ?
She didn't bother to close the door or to wait for
an answer. She stumbled. She fell seated on her
bed. She brought her back to the wall. Letting her
legs going straight. Suddenly, she found herself on
her right side, eyelids closed. She felt a weight being
putting down next her legs. She briefly smiled. Sad
unseen smile. The next second a cold one was on her
cheekbone. Her hands were lost away from her face,
she couldn't fight it. Wouldn't fight him. Not now. So
much exhaustion did not help her as she was brought
onto his chest. Her eyes didn't find the strength to
open. So, she let her lips
see instead.
You know it's gonna bleed sometimes./
Mardi 10 janvier 2012 à 19:10
I'm smoking, not learning anything. Je fume, n'apprends rien du tout. I can't move, do not know why. Je ne peux pas bouger, ne sais pas pourquoi. I would but something keeps dragging me down. Je bougerais mais quelque chose continue à me tirer vers le fond. I'm writing, hoping it goes away. J'écris, espérant que cela s'en aille. My head is empty. Ma tête est vide. I thought I wouldn't feel this way again. Je pensais ne plus me sentir come cela à nouveau. It's a fact, my self is betraying me. C'est un fait, mon être me trahit. Old memories came back around. Des vieux souvenirs sont revenus dans le coin. Haunting me, stoping myself to concentrate properly. Me hantant, m'empêchant de me concentrer proprement. I am currently struggling against myself. Je suis en train de me battre contre moi-même. What hopes does that leave me? Quels espoirs cela me laisse-t-il ? I look at the world. Je regarde le monde. I do not find anything. Je ne trouve rien. Am I really seeking ? Suis-je vraiment en train de chercher ?
Then, What am I ?
Qu'est-ce je suis alors ?
NO FUCK*ING IDEA
Lundi 9 janvier 2012 à 23:55
Dimanche 8 janvier 2012 à 2:01
Dimanche 8 janvier 2012 à 1:29
Samedi 7 janvier 2012 à 21:29
Mercredi 4 janvier 2012 à 13:03
Because time took everything in the beginning and I stole it back at the end
Ce jour-là, j'éviterai ces gens. Car je sais d'avance ce qu'ils me demanderont et ce qu'ils diront en voyant mes réactions. Ce jour-là, j'irai marcher dans l'ombre, espérant y retrouver ce que j'ai perdu tout seul. Ma manche semble être mouillée et je ne prends pas le temps de comprendre pourquoi. Je n'ai plus rien à prendre, ni temps, ni choix, ni décision, ni route, ni photo. J'ai souvent hésité entre deux lettres. J'hésite encore car je n'ai pas vérifié. Je reste assis. Sauf quand il pleut. Alors je mets ma vieille veste et je marche le plus loin possible. Même en plein soleil, il reste un coin d'ombre. Comme pour me rappeler. Je ne sais plus quoi. Cela a disparu le jour où. Aucun souvenir ne me hante. Car je n'en ai pas du tout. Parfois certains me regardent avec cette insistance. Comme pour me dire quelque chose. Je ne sais pas quoi. Ils ne viennent jamais jusque là. Quelqu'un à fuir, tu te souviens ? Les trains à l'avance et les verres de whisky à l'eau. Les phrases trop longues et les cigarettes mal tassées. Les films à rallonge et les drogues trop dures. Les ambiances oppressantes et ces filles qui ne baissent pas d'un ton. Le drame de cette vie est qu'il n'y en a pas. Il n'y a rien à regretter. Rien à espérer. Que des pages blanches à remplir de mots qui tombent dans l'oreille d'un sourd, chaque fois. D'autres fois, des analogies se forment et semblent éclairer quelques parcelles. Mais je ne comprends pas mieux. Je vois la métaphore. Je ne vois pas le point d'ancrage. Comment se fait-ce que tout se termine à un moment ? Processus mental ou parfois physique ou parfois même les deux. Les mystères m'ont déserté. Où est-ce l'inverse ? Et cela ne finit pas. Contradictions obligent.
But everytime it rains, you're here in my head./
Jeudi 29 décembre 2011 à 15:02
Lundi 26 décembre 2011 à 1:11
And then, it all went still
No move no light no breath
I quickly paced my heart
My eyes got slowly used to dark
I walked backwards to the nearest wall
I waited for what seemed like hours
Then, a loud sound, a bright light
The effect of surprise got me confused
But I succeeded to move in time
Before the hit
Before it went still again
No if, no maybe, no could have, no should have, it is just going happen, end of the story /
Samedi 24 décembre 2011 à 18:18
Vendredi 23 décembre 2011 à 0:13
Je n'ai jamais vraiment bien compris ce qu'il s'était passé. Elle a essayé quelques fois de me l'expliquer. Mais il y avait clairement un trou dans ses récits. Elle disait aller bien, aller de mieux en mieux. Je ne voyais pas de nouvelles plaies. Parfois, souvent, elle riait, à la voir, à ses yeux l'instant d'après n'avait aucune importance par rapport à ce moment précis où tout était beau et simple et si agréable. Et elle riait, parfois trop longtemps, parfois au mauvais moment mais elle riait sincèrement. Et ce sourire restait agrafé à son visage pendant de longues minutes. Et puis parfois, sans prévenir, elle prenait sa tête dans ses mains et fermait les yeux. J'ai cru plusieurs fois que ses paupières aller craquer tellement. Comme si tout à coup, elle se retrouvait enfermée dans une cellule trop claire. Du blanc au noir. D'une minute à l'autre. Elle dit encore que tout va bien. Mais son comportement est toujours aussi perturbé. Je vois bien qu'il lui manque quelque chose. Mais elle ne semble pas vouloir chercher à l'atteindre, ou à le récupérer. De loin, elle pourrait passer pour une personne habituelle. Comme toutes celles qui passent inaperçues mais avec qui, ils aiment bien rire et boire quelques verres d'eau. Mais de près, on dirait un monstre. Car incapable de réagir de la bonne façon, au bon moment. Elle rigole quand il faut s'inquiéter. Elle se morfond quand l'air est à la fête. J'essaie de comprendre. J'essaie de trouver. Je ne lui offre rien. Pourtant, elle rend beaucoup. Ce n'est pas une tragédie. Ce n'est pas une bonne nouvelle. Au fond, elle a l'air de bien vivre, pas de quoi se plaindre. Mais son regard est si vide quand elle vous parle, quand elle veut bien. Elle peut être si entraînante pendant une minute, et la minute suivante vous donner envie de tout terminer. J'ai beau repasser toute l'histoire. Je ne vois rien qui gâche le décor. Je me suis demandé des millions de fois ce que j'aurais bien pu faire ou dire; si jamais j'eusse été responsable de ce je ne sais quoi. Je lui ai posé des milliers de questions. Et même quand elle est au point le plus vulnérable, elle trouve toujours un moyen de dévier ou une histoire pour détourner l'attention. Elle est très très forte à ce jeu. Je reviens toujours à l'attaque. Ses récits restent cohérents mais il manque quelque chose. Mais quand elle me dit qu'elle va de mieux en mieux. Elle se trahit. Elle est comme cela depuis des années. Après tout, c'est peut-être elle et elle seule. Et la seule explication, c'est qu'il n'y en a pas. Beaucoup trop facile.
No sleeping until. No, no sleeping at all. /
Mercredi 21 décembre 2011 à 23:18
Qui êtes-vous?
Je crois vous avoir déjà croisée quelque part.
A l'époque, on me répondait dans vos rêves.
Mais le ciel s'est dégagé.
Et vous ne bougez pas.
Et vous n'allumez pas plus votre cigarette.
J'en suis déjà à trois.
Heureusement, il reste une jolie bouteille à peine entamée sur mon second bureau.
Mais là n'est pas le débat.
J'ai entendu dire que vous venez souvent ici.
Je viens d'arriver.
Enfin, j'ai perdu la mémoire.
Pendant que je me perdais en chemin, elle m'a échappée.
Je ne sais vraiment pas si cet endroit doit m'évoquer quelque chose.
Votre coin de bouche droit qui se relève m'indique que peut-être que cela devrait.
Toujours aucun mot.
Looking up from underneath
And it's peaceful in the deep
A cathedral where you cannot breathe
Mercredi 21 décembre 2011 à 23:02
J'aime y aller. Je déteste en revenir. C'est pour cela que je ne dis rien, que mon regard est vide et mon expression triste sur cette route. J'ai remis la faute sur les erreurs des autres; mais il n'y avait que moi en tort, je suis et resterai seule criminelle à vouloir détruire ce qui n'existe que dans ma tête. Un endroit dans lequel je peux vivre. Sans penser à rien d'autre que la trajectoire de cette balle. Il n'y a que des règles claires et précises à respecter. Rien de compliqué. Aucune décison à prendre. Juste une balle à jouer. Lever la tête et serrer les mains. Crier et se faire entendre. Se faire remarquer. Se tromper et se rattraper. Arrêter des filles en pleine course. Aller à contre-courant. Là-bas personne ne me connaît. Et personne ne semble vouloir le faire. Je connais ces personnes. Je les connais par coeur. Et c'est ce que je préfère. Passer pour une voleuse, une inconnue dans un milieu qui ne me caractérisera pas. Ils me jugent et me préjugent. Je n'existe pour eux qu'entre des balles effrayantes, beaucoup de verres vides et un cercle de mégot à mes pieds. En somme, quelqu'un à fuir. Et c'est tant mieux. Cet endroit est un dernier refuge. Le seul pour le moment où j'ai envie d'être pour ne pas voir les aiguilles fuir vers la droite. J'ai cru pouvoir construire quelque chose en lien, à l'extérieur. Erreur fatale. Je me suis plantée et faite baisée. Je suis toujours là. Mes genoux ont tremblé pendant un temps. A présent, ils ne sont plus très beaux mais ils sont plus que costauds. Ce que j'aimerais que ma cheville gauche devienne un de ces jours. Ils ont pris une photo de moi en action, et on y voit que je vole. Jolie métaphore numérique. J'ai perdu cette habitude d'attendre. Mais je vais toujours chercher ce que je convoite. Une balle ou un sourire. Toujours. Et je suis devenue la meilleure pour éviter ce qui blesse et provoque des douleurs irréversibles. Ma peau est devenue à l'épreuve des balles. Ce jour, cette heure, cette minute où je deviens magicienne ne valent rien d'autre. Elles ont une valeur inestimable. J'ai essayé de m'imaginer sans. J'ai essayé de m'éloigner. Physiquement impossible. Le fait que je m'y sois inventé un amour magnifique n'y est peut-être pas insignifiant. Il aurait pu me briser en claquant des doigts. Il aurait dû me blesser quand il le pouvait. Il aurait dû me rassurer juste après. Il aurait dû m'ensorceler. Aujourd'hui, je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce que je ressens lorsque je l'entends, le vois, le touche, l'écoute, le regarde, lui parle. Et cela ne me tracasse plus. Je me contente de conserver ce mystère qui affole mon coeur au moindre regard. Je cultive ces regards et ses sourires qui ne changent pas. Le ciel ne se déchire pas quand je suis là. Le temps peut bien se déchaîner, je suis magicienne à l'épreuve de tout. Je n' éprouve pas de peur. Le doute me devient inconnu. Quand je suis là, rien n'arrive. Tout se passe.
Je n'y suis pas allée pour trouver quelque chose. Je ne cherche rien. Je me contente de jouer à un jeu que je n'ai pas créé et dont personne n'est reponsable. Chacun s'y prête avec plus ou moins d'attention. J'ai souvent eu l'impression de me retrouver seule. Je m'enfermais dans ma tête pour quelques obscures raisons. La vérité n'existe pas. Il n'y a pas de bonne ou mauvaise passe. Il n'y a que des mouvements effectués en vain et fidèles à leurs postes. Il ne fait jamais sombre. Et même si les lumières sont parfois défaillantes, je vois et je sais où aller.
Mardi 2 août 2011 à 23:10
Samedi 30 juillet 2011 à 2:20
Samedi 9 juillet 2011 à 1:54
Jeudi 7 juillet 2011 à 22:01
Mardi 28 juin 2011 à 2:15