ridiculousthoughts

rUn awAy .

Lundi 30 mai 2011 à 21:43


Cette pièce n'est plus vide. Elle était grande, elle l'est toujours. Maintenant, des images t'y hantent. Tu ne passeras plus jamais devant cette porte sans accélérer ton rythme cardiaque. Tu les regardes. Mais elles ne voient absolument rien. Pas un seul carré d'ombre sur cette pelouse. Tout est parfait. Ils n'ont pas remarqué les dizaines de trous que nous y avons fait. Ils n'ont pas remarqué la fissure dans ma nuque qui disparaît et réapparaît dans le creux de mes reins. Et tu ne veux pas bouger. Tu ne veux pas respirer. Tu ne veux pas briser ce cliché, cet instant suspendu. Pour une fois que tu vois ces mains trembler. Je tourne en rond. Mais cette fois, je brûle cette porte et il est à l'intérieur. Je ne serai jamais capable de réparer une artère. Et je n'en dormirai pas. Tu crois pouvoir vivre dans ce monde. Tu crois pouvoir y trouver quelque chose. Tu ne sais pas quoi, mais tu espères sincèrement le trouver. Je me suis décidé une fois pour toute, je n'écrirai plus. Tu peux me dire ce que tu veux, je n'ai plus rien à te dire. Je n'ai rien à offrir. J'ai assez détruit par ici. Je vais voir plus loin s'Il n'y est pas. Et je compte y rester un certain temps. Le temps pour vous de me faire un enfant dans le dos. Et mon inspiration ne vole pas haut ces temps-ci, peut-être a-t-elle soif; j'attends la pluie pour aller courir. Courir après un monstre qui s'est échappé l'autre jour. Il me manque.

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J'en ai marre de ce coeur qui ne bat plus. /

Mercredi 25 mai 2011 à 22:54

 

It's all my fault !
they're both dead to me.

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Look where his right arm goes . two men. no one else.


Mercredi 25 mai 2011 à 1:34

Je ne peux pas vous dire que quelque chose s'est brisé.
Je ne sens rien.
Je ne peux pas vous dire ce qui se passe.
Je peux juste vous dire que mes jambes viennent de se dérober sous moi.
Je regarde l'épisode le plus triste du monde.
Je suis autre part.
Je ne veux pas revenir.
Je ne peux pas bouger de toute façon.
Parfois, tu as tord.
Souvent, tu as mal.
Physiquement, la fragilité n'est pas présente, elle est béante.
J'ai froid.
Et j'aurai toujours froid.

 
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You got your reasons and me I got mine. But all the reasons I gave were just lies to buy myself some time.

Lundi 23 mai 2011 à 22:57


Killing machine. Aimless mornings. Devastating emotion. Blinding lights.
Violent moves. No way out. Endless story. Mad person.
Same game. Scaring rules. Clean rooms. Dead animals. Sad partner.
Blood everywhere. EVERYWHERE !!!
They keep me doing this.
They keep using me to laugh at themselves.
They keep using me to feel alive.
They keep hurting me to be able to sleep.
They keep keeping me to make them useful.
They keep lying to me; they don't want me to see out.
They hold me awake.
They fear I could walk away on them.
Right now, I just want a brand new smartphone.
I am materialistic.
I live pretty good with that.
I think I may be misanthrope.
I know I am not thankful towards my older ones.
I am not happy for being such a being. Pléonasme oblige, je suis une artiste. 


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I'm gonna drink my tears tonight; /
 

Samedi 14 mai 2011 à 13:47

Voilà, ma route s'arrête ici. Pas la tienne. Tu as encore beaucoup d'horreurs à découvrir. Moi, je sais qu'il m'en reste mais j'ai mon compte pour une seule vie. Alors j'arrête ici. Je ne chercherai aucune excuse. Je n'en ai pas besoin. Je vais disparaître et dans sept mois, tu auras oublié mon souvenir. Tu me regardes en riant, en disant que je raconte n'importe quoi. Tu te souviens de celle avant moi ? Un point pour moi. Je n'ai rien oublié. Mais tout a perdu son sens et sa valeur, si jamais il y en a eu. Je me sens vide. Je n'ai même plus peur. Je ne suis pas tout à fait vide. Il me reste tout de même une envie. Celle d'aller voir ailleurs. Simplement d'aller frôler les espaces inachevés et hors de portée. 

I will let you down.
I will make you hurt.

Vendredi 6 mai 2011 à 23:06

Le monde s'effondre. Et je souris. Parce que tes mains sont sur mes épaules. A travers elles, je peux sentir la puissance de ton chagrin. J'ai essuyé tous tes regrets du revers de ma manche bleue. Je n'ai jamais su comment accorder les adjectifs colorés. Je peux voir la terre disparaître sous des flots d'eau violents. Je peux voir les arbres brûler sous une chaleur traversant un bouclier disparu. Je peux sentir ton corps trembler. Je peux distinguer mes mains agripper le vide. Bientôt, il n'y aura plus rien. Et je n'ai aucune question à poser. Je n'ai pas peur. Je ne cherche pas à savoir. Je ne trouve pas à comprendre. Tout ce qui se passe maintenant, ne se passera plus. Tu as tout vu. Tu connais tout. Ton être est entier. Et le mien ne sait pas quoi en faire. Regarde ce qui se déroule devant nos pieds. Ne dis rien. Surtout ne dis rien. Tu sais, mes regrets n'ont jamais eu lieu d'exister. Je n'en parlais pas. Je me suis anéanti. Je ne te voyais pas. J'ai cru pouvoir m'égarer sans réveiller mes terreurs d'enfance. Grossière erreur. J'ai vécu des cauchemars. J'ai rêvé des vies. Ces chansons me faisaient pleurer. Un dimanche matin, je ne pouvais arrêter ces larmes. Car je n'en avais aucune envie. J'ai observé des semblables se découvrir et se détruire, croyant pouvoir se sauver. J'ai appris, juste en me taisant. Mais je n'ai pas compris grand chose. Tes mains sur mes épaules n'éclairent rien, n'obscurcissent rien. Elles vident ces êtres d'un mal qui n'avait aucun dessein précis. Une question était là. Revenais et redécouvrais. Pourquoi la nuit est-elle noire ?





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I knew you'd understand  /Je savais que tu comprendrais

Jeudi 5 mai 2011 à 20:56

Réveille-toi. La lune est partie. Allé! Bouge. Bouge ce corps. Bouge cette chair. Cette poussière sur ta peau et le sang sur ton dos. Je n'ai pas voulu que cela arrive. Je ne peux plus arrêter quoi que ce soit. S'il te plaît. Ne vois-tu pas cette fumée ? Ne peux-tu pas voir cette fumée ? Cours maintenant. Tu ne peux voir la moindre chose. La force a quitté ta main. Tes yeux restent ouverts. Tes paupières sont inquiétantes et immobiles. Je viens de me réveiller et j'ignore où je suis. Il n'y avait que cela à mes pieds. La chaleur d'un soleil froid. Ne m'oblige pas à hurler et réveille-toi maintenant. J'entends des pas. J'écoute des bruits. Je n'identifie rien de connu. Il y a des murs et aucun toit. Il y a des étoiles et pas de nuages. Je suis calme. Je ne lutte pas. Je me sens étonnement bien. Alors que ce sang colle à ton dos. Et que ces poussières emplissent tes poumons. Malgré les bruits, tout est incroyablement simple et accessible. Je n'ai qu'à parler et ces murs tombent. Mais je ne veux pas qu'ils tombent. Je veux rester enfermé. Je ne veux pas avoir à marcher et chercher mon chemin. Je veux rester ici. Ecouter ces bruits inconnus. Je veux continuer à essayer de réveiller ton cadavre. Sans moi, tu n'es plus rien. Je ne reconnais pas ton visage. Et il s'efface peu à peu. Ce n'est pas grave, je le redessinerai avec tes doigts de magicienne. Reviens-moi et ne les laisse pas me libérer si facilement. Je n'ai rien à faire là-dehors. Il n'y a personne d'autre que je veux réveiller. Je me sens bien avec ces mystères disparus. Cette fumée suffira à maintenir cet être en vie. Ta peau suffira à annihiler ma faim et soif. Je ne veux pas sortir. Je ne veux pas vivre sous ces arbres. 

Mardi 3 mai 2011 à 23:04



Il y a des choses que tu oublieras. Et puis d'autres qui te hanteront sans rien dire. Et tu le voudras, ton inconscient t'obligera à rester humain après tout. Je fais ce que je veux avec n'importe qui. Mais tu te crois où Grosse Connasse ? Tu n'es pas dans un de tes mondes parallèles où la jument noire marche à tes côtés. Cette peur s'est évaporée. Tu ne sais même plus d'où elle venait. Tu n'es pas guéri puisque tu n'étais pas malade.Tu es repassé sur cette route. Et toujours rien. Qu'est-ce qu'elle veut? Qu'est-ce qu'elle croit? Personne ne peut la sauver, puisqu'elle n'est pas en danger. Sept points pour cette défense qui a une jambe en moins et une main trop symbolique. Je vais arrêter les massacres et commencer à me détacher du monde extérieur pour maîtriser l'intérieur. A un de ces jours cow-boy...

- I'm not jalous Bendrix. What was it you said ? Lovers ares jalous, husbands are ridiculous. I was never her lover. Not much of a husband either, I'm afraid.

- But you hired our detective.

- I had to find out where she was

- So you know, she wants a divorce.

- That won't be possible, old man.

- You'll contest it?

- No, but it would take at least three months.

- Well, what's three months, Henry, out of a lifetime?

- Half.

- Half of what ?

- Of a lifetime, I'm afraid. Sarah's dying Bendrix. Her doctor called the night she didn't come back... with the results of some tests. I knocked on your door. I imagined you were both there.

-How oddly we behave at such moments...


Un peu plus tard après la nuit
Et je n'ai pas encore dormi
Un peu plus tard après la fin de l'aurore
Mais est-ce que je t'aime encore
Et pourquoi je l'ignore
Mes larmes s'évaporent
Et le silence, le silence est d'or
Quand la ville dort
Je laisse aller le sort
Je n'ai aucun, je n'ai aucun 
Je n'ai aucun remords
Mais si le ciel ne me tombe pas sur la tête
Si la lune a comme un air de fête
Si la neige ne fond pas au printemps
Alors j'aurai peut-être le temps


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Ouvrir un livre et le refermer. Ecrire un livre et le terminer. /

 

 

Dimanche 1er mai 2011 à 0:16



Dylan once said:
When you got nothing,
You got nothing to lose.
Well, I guess I had something...



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