ridiculousthoughts

rUn awAy .

Mercredi 29 avril 2009 à 17:44


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Pourquoi faut-il que tu cours après des hommes si vulnérables ?
Pourquoi t'ai-je
donc fait un jour la cour ?
Mon sens de l'humour est lamentable .

Miossec .

Mardi 28 avril 2009 à 23:45


J'ai peur pour toi .
J'ai peur de moi .




Lundi 27 avril 2009 à 20:30

Un dérapage contrôlé . Des confidences sur un escalier . J'ai fini ce Benson sans en voir passer une . Et quelqu'un d'autre me les vole maintenant . C'est pas la mort après tout . Cette bière-là était la meilleure . Sans doute ai-je dit que j'avais bu mais pas tant que ca . C'était peut-être juste tes yeux et les étoiles que je n'attends plus . Ces phrases sont peut-être des références à quelques événements , récents ou non , qui peut-être marqueront une vie qui semblerait être la même . Bashung est mort , je ne réalise pas . Rapsat aussi , tout le monde s'en fout . J'ouvre la porte et les chats rentrent . Plus rien ne saigne . C'est juste banal , même plus triste . J'ai récupéré ma Léa , il n'y a qu'elle . Après il y a ceux qui disent que mon sourire est trop beau . Il y a ceux qui disent que je ne dois pas me mettre dans un état pareil , que je dois arrêter la boisson , que je dois l'oublier , que je dois rire et parler à tout le monde comme si ils étaient mes amis de toujours . Cet état-là , c'est juste moi et la vérité , la réalité . Pour cela que je fais peur . Ensuite je ne l'oublierai pas , parce que je ne peux pas négliger le fait que , que voilà . Chaque fois , que j'allumerai une Benson je le reverrai dehors sous la neige . Et puis voilà . Bruxelles nous attend . But the film is a saddening born 'cause she lived it ten times or more .
We're the passengers . !



We'll drive the city that night . /

Dimanche 26 avril 2009 à 22:04



Parce qu'au fond voilà .
Nous ne sommes quand même rien .






Video killed the radio star . /



Vendredi 24 avril 2009 à 22:37


A la mémoire de nos larmes .
Au nom de tous nos rires .
Au nom de tout ce qu'on aurait pu devenir .

A la mémoire de nos larmes .
Au nom de tous nos rires .
Au nom de tout ce qu'on n'a pas su se dire .

Au nom de tous les hommes qui ne pensent qu'à s'enfuir .



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Christophe Miossec  . /


 

Jeudi 23 avril 2009 à 22:22


Léa ne meurt pas . Léa ne dort pas . Léa ne mange pas . Léa ne fume pas .
Léa ne lit pas . Léa ne boit pas . Léa ne parle pas . Léa ne vit pas .
Léa ne sort pas . Léa ne travaille pas . Léa ne rêve pas .
Léa écoute une musique , Bashung ou Dylan .
Léa s'en fout , Léa regarde en arrière .
Léa a une obsession , la nicotine .
Léa a une passion , la vodka .
Léa a un regret, l'après-midi .
Léa ouvre les idées noires .
Léa finit toujours par s'endormir .
Léa évite les repas , les miroirs et les trains .
Léa aime la vie , tant qu'elle n'est pas magnifique .
Léa n'aime personne et elle ne s'assume pas au final .
Léa se bat contre l'humanité et cherche constamment du feu .
Léa s'ennuie à mourir , te regarde une fois et puis cent et oublie d'oublier .


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Laisse-moi te dire Boy te voir dormir C'est un peu mourir Boy Ainsi soit-il ! . /



Mercredi 22 avril 2009 à 21:52

 
 When you're a boy , You get a Girl !
 

J'ai dû oublier quelques chapitres . Effacer quelques phrases . Dans mon propre livre , j'ai cru bon de passer certaines pages . Je me suis persuadée que ces pages ne m'apporteraient pas plus que ce que je connaissais alors . En vérité , toutes les pages diffèrent et chaque phrase possède son importance . J'ai sûrement dû me tromper de personnage à ce moment-là . Tout me paraissait si clair , translucide . En fait non , j'étais juste dans mon monde opaque . Je ne sais pas , je ne vais pas dire que tu faisais , ou que tu fais ou encore que tu feras partie du jeu . Mais cette partie-là , je l'ai perdue toute seule comme une grande fille . Et encore comme une grande fille , je me suis ramassée à la petite cuillère . le résultat est là , je suis redescendue de sept étages . Je n'ai pas trouvé d'ascenseur . Plutôt dire que je n'ai pas vraiment cherché à en trouver un quelque part . Parce que je suis bien ici . A regarder les gens courir , tomber et se relever comme si rien n'était . Je n'ai jamais cherché à traverser ces voies ferrées . Le train a été plus rapide que prévu . Ce ne sera pas le dernier à ne pas rentrer à temps en gare . Mes tendons m'ont laissée tomber . Je les comprends , je n'aimerais pas non plus qu'on me charcute juste pour des remords et encore . Deuxième résultat , dérivée seconde , la concavité de la fonction s'exprime ici , si la fonction est positive ou négative en un point défini par les racines de cette même dérivée , je reste bloqué à cette page . Et pourtant j'ai en ma main le feu nécessaire pour tout brûler .
And boys always work it out !



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C'est un secret . /


Mardi 21 avril 2009 à 22:20

            Je n'ai rien d'autre à faire que de suivre n'importe qui , n'importe où ailleurs .
J'aurais pourtant essayé .
De triompher à la nuit .
De refermer les portes .
De perdre les clefs .
De perdre les pédales .
Je sais plus .
Pourquoi j'ai regardé .
Dans ce rétro-viseur .
Pourquoi j'ai bu si vite .
Comment je l'ai consumée .
Sans me brûler la gorge .
Je sais pas .
Comment dire .
Les pages blanches .
Restent telles quelles .
J'ai pas voulu .
Traverser les voies ferrées .
J'ai jamais su .
Pourquoi je me suis perdue .
Sur sa route .
Comment j'ai fait .
Pour me retrouver .
Au milieu de cette machine .
Je n'espère plus .
Je rêve consciemment .
Je ne vois plus les chats .
Les gens sont tellement .
Insipides , transparents .
Moi , la première .
Je devrais peut-être .
Couper la branche .
Sur laquelle je suis assise .
Histoire de voir .
Si je suis encore capable .
De retomber sur mes pattes .
Si je l'ai été un jour .
J'aurais réussi .
Des paris brûlés .
Tout était gagné d'avance .
Les roses ne font que .
Ecorcher mes doigts .
J'ai jamais autant aimé .
Les Benson , que ce jour .
Où assise sur un mur .
Je n'avais prononcé .
Le moindre mot .
Histoire de voir .
Si tu vis aussi mal .



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DOLOROSA . /

Lundi 20 avril 2009 à 21:17




Et tout ça .
Pour le moment .
A un goût comparable à celui des Pall Mall .
Inexistant ou insipide .
A toi de voir .





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Sept ans . /

Dimanche 19 avril 2009 à 20:44



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Would you like to learn to fly ?
Would you like to see me try ?

Samedi 18 avril 2009 à 21:50



Le ciel pourrait être bleu . L'air pourrait être sec . L'herbe pourrait être du vert le plus profond . La vie ne serait pas plus belle qu'elle ne l'est déjà . Il arrive un moment où il fait faire ce choix : continuer à se voiler la face ou regarder la mer remonter avec ses cadavres . Elle lit un livre sur la maladie , le chat noir à ses pieds , à l'ombre de la chaise . Derrière la grande porte-fenêtre , la pluie continuer de la frapper violemment . Plus de place pour la tristesse ou la détresse , tout cela a brûlé derrière un cerisier en fleur . La vie est telle que , même solitaire , on a envie de la garder . Un petit bout de forêt , un bout de terre , les oiseaux s'envolent . L'ombre et la lumière se confondent et ne se morfondent plus . Elle a crée , elle y a mis feu du bout des doigts dans un élan de générosité . Elle a brûlé un monde qui depuis longtemps était devenu aussi enrichissant que le carbone l'est pour ses poumons . Tout est gagné d'avance . Dans la plupart des accidents , le regard est à l'origine . Quand ils perdent le contrôle des choses , les gens regardent là où ils vont se planter et non pas là ils pourraient sauver leur peau . Erreur de débutant . Ensuite elle écoute Bob Dylan pendant plus de cinq minutes et le décor s'effondre . Les chansons tristes la font sourire . Elle se dit que ces gens ne sont que des inconscients à se pourrir la vie avec des problèmes que personne ne résoudra jamais . Elle dit cela , elle évite les miroirs et le contact du métal froid .
& It will be coming around again .








Aurais-je un jour assez de sang pour retourner au combat ? . /

Samedi 18 avril 2009 à 20:15



En silence en silence

Comme pour encore mieux m'égarer

Pour ne pas te donner la chance

Pour ne pas me laisser te confier

Ce qui s'agite dans ma panse

Ce qui palpite dans mes pensées

De toute façon ça n'a pas de sens

De toute façon c'est embrouillé.
 

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& why won't you come and save us again ? /

Jeudi 16 avril 2009 à 22:09


Inutile de faire un dessin .
En français voulez-vous bien .. ?
Vous me rêviez de si loin ,
Que vous rougissez enfin !

Oui mais , si vous saviez mon amour ;
Comme il est aisé de lire sur vos lèvres !
Je ne peux m'empêcher de vous serrer si fort ...
Que j'en crève , effacée .
Vous me rêviez dans le plus simple appareil .
Mon amour , j'ai vraiment du mal à m'y faire .

Embrassez qui vous voudrez !
Mes yeux sont trop fatigués .
Aurais-je été trop pressée ?
Qui s'en ira le premier ?

Que j'en crève , Effacée ..
Vous me rêviez dans le plus simple appareil .
J'ai vraiment du mal à m'y faire ...


Saint-André - Ô mon amour .


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              Hey youout there on your own , sitting naked by the phone , would you touch me ? /

Jeudi 16 avril 2009 à 20:40

Y'a d'la haine .
How does it feel to be on your own with no direction home ?

                                       T'es là dans la rue . Perdu au milieu de ces lumières aveuglantes . Une foule sur chaque trottoir , tu penses à du cent mètres par seconde . En fait non , tu ne penses pas . Tu dévisages chaque personne qui passe à moins de quinze mètres de ta petite personne . Et t'espères que le vent laisse sa place à un moment ou à un autre . Il continue à te faire subir son haleine glaçée . Tu relèves le col de ton blouson pour te redonner confiance ; sachant très bien qu'elle s'est enfouie un mauvais soir d'automne . Tu fais quelques pas dans le vide , sur la droite , reviens sur tes pas . Rien n'a bougé , dix secondes se sont écoulées , quelques dizaines de vies ont croisé par hasard la tienne , mais non , rien n'a bougé . Tu restes là , le même, éternel égocentrique , te disant que ce n'est pas toi qui rate quelque chose . Il ne viendra pas . Ton rêve n'était qu'un rêve . Alors reste là , et admire les étoiles , admire ce que tu ne possèderas jamais et toutes les chances que tu as laissé filer pour rien , pour une image , une sensation qui commence déjà à te délaisser . T'es tellement sur de toi . Tu ne retournes même pas pourtant je suis là , appuyée sur un arbre aussi conscient que moi . Mais voilà , t'allumes une cigarette , chose que tu regretteras lorsque tu recroiseras son regard incolore . Tu l'écrases et tu restes là . Je m'en vais , j'essayerai de tracer ma route sans toi . Quand les trains auront fini de passer sous ta fenêtre , peut-être entendras-tu que je ne suis plus là pour combler inutilement le silence de ton appartement dont tu as su changer les clefs sans arrières goûts de fer sur la langue .


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It's been so long . /

Mercredi 15 avril 2009 à 23:25


Aujourd'hui ou demain , on a tous rendez-vous avec le destin .
Et tant qu'il te tient , il n'a pas dit son dernier mot .
Il vole vite , vole vite dans ton dos , dans ton dos , ton dos . 
Et tu te souviens que quand vous vous êtes connus ,
t'avais le coeur vide , tu l'as plus .
Et quand tu passes le pont , tu te dis Tiens bon .
Et tu parles peu , personne ne sait où tu vis ,
y a que ton ombre qui te suit .
Et quand il faut descendre au fond du tunnel ,
quelqu'un tient la lampe droit devant elle .
Et quand tu passes le pont , elle te dit Tiens bon .
Au-dessous c'est le vide , au-dessous c'est le vide ,
et t'as besoin de vivre encore , et t'as besoin de vivre encore .
Et pas un jour loin d'elle ou loin d'ici, sans être encore à sa merci .
Et tout est ainsi , pas moyen de se défendre , sans voir le pont ,
le pont se fendre , pont se fendre , se fendre .
Et toi tu sais bien , qu'hier aujourd'hui ou demain ,
et sur la tête , et sur les mains ,
si tu passes le pont , elle te dira Tiens bon .
Et tu tiens bon , Ah oui , tu tiens bon .
Alors tu tiens , oui , tu tiens ...

Gérard Manset .


Mercredi 15 avril 2009 à 22:31


Le ciel est lourd , la mer n'a pas encore fini de descendre . Le même disque depuis des heures tape sur les nerfs , tranche dans les plaies à peine cicatrisées . Aucun son , sauf celui des vagues infatigables , c'est peu dire . Toute la ville est tellement loin derrière à présent . Pourtant la porte est à portée de son bras . Le froid était la main qui la retenait au bord de cette abîme . La mer était au bord de ses paupières légères . La fumée n'aidait en rien à ce fait que la mer voulait s'enfuir . Ensuite le silence se voyait perturbé de temps à autre par une voix qu'elle aurait souhaitée inconnue . Ce silence résonnait la violence d'un corps absent qu'elle a cru oublier . Sans doute aurait-il suffit d'un regard , de trois bières et de sept cigarettes . Mais non , tout cela n'était qu'un Rock'n'roll suicide . Ce qu'il en reste ? Ce qu'il en reste . La porte est restée entre-ouverte . Les chats s'y sont faufilés , pour venir se réchauffer au creux de son corps saignant . Léa ne s'est pas endormie . Elle a réussi à oublier ce que signifiait le fait de compter pour un autre . Le non-sens est resté telle une séquelle après un anévrisme . Un regard puis le vide . Une gorgée puis l'asphyxie . L'inspiration fout le camp , et puis la faim . C'est d'une banalité à s'endormir bien et tôt . Elle fait toujours des rêves où elle se réveille en sachant pourquoi pendant sept secondes . Tout ceci pourrait ou devrait résulter d'un trouble profond et indiscernable mais non . La paroi du mystère n'est jamais bien épaisse . On joue le jeu pendant un jour , une semaine , un mois tout au plus , après on se lasse rapidement d'être pris pour un con . On secoue la nappe et la bouteille de vin se vide autre part que dans notre trachée . C'est un drame que tous ont connu et que tous ont juré de ne plus jamais connaître . Mais elle , seulement elle , toujours elle , encore elle , uniquement elle , parfois elle se résume à ce drame . Un regard noir et des plaies imaginaires , une autre vie ailleurs , loin , très loin et bloquée dans la même pièce remplie . Et des pages blanches noircies avec du vide . Tout cela pour des sentiments refoulés et un futur suicide . Des idées noires , juste des idées . Et un grand sourire le lendemain matin . Tu vois , regarde , elle se relève , ouvre la porte et repart dans ta direction . Au fond , elle est plus que forte pour supporter sa propre inhumanité . 
& everytime you vent your spleen,
I seem to loose the power of speech,
you're slipping slowly from my reach,
you grow me like a evergreen,
you've never seen the lonely me at all,
I ... take the plans , spin it sideways ,
I ... fall .
Without you I'm nothing .




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Crack baby crack ; Show me you're real ! /



Mercredi 15 avril 2009 à 0:14



He'd like to come and meet us ,
But he thinks he blows our minds .
There's a starman
Waiting in the sky .



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En silence en silence ,
Sans une excuse mal formulée ,
Sans même habillée d'absence ;
Doucement la porte est refermée.



Ce qui fait que je flanche quand on essaie de m'apprécier
. /

 


Vendredi 3 avril 2009 à 23:22

Le temps est passé . Le vent a changé de direction . Les feuilles peu à peu sortent de leur hiver . Les gens sont heureux , à nouveau , semblent l'être . Tu es toujours là . Un fou parmi les inconscients . Un espoir au milieu de l'obscurité . Une ombre derrière l'arbre . Un homme parmi les Hommes . Quant à moi , je ne suis pas certaine d'y être encore . Un jour je me vois dans le glace , le lendemain je ferme les yeux et tout ce que je vois c'est ... Le néant devant moi . J'ai effacé . Je me suis efforcée de le faire pour pouvoir enfin dormir . Toutes les idées qu'on avait inscrites dans ma tête , telle un disque dur . J'ai vu , je l'ai trouvé attirant ce mur noir . Il m'entoure , dans mon conscient , c'est ce qui fait que je me retourne à chaque fois . Il y a encore du boulot ,
je fais et refais des rêves qui me remuent et me déchirent les nerfs .

http://ridiculousthoughts.cowblog.fr/images/DepecheMode.jpg

I can't live without your love , Julia . /

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