ridiculousthoughts

rUn awAy .

Mercredi 10 février 2010 à 15:37

 










Avec tellement d'envies à ravaler .

Vendredi 5 février 2010 à 22:06




La lumière était telle que je ne reconnaissais plus mes avant-bras. J'ai fait connaissance avec cette sensation de ne pas connaitre la personne qui habite mon corps. Sensation étrange, et comme elle est venue si brusquement, elle ne m'a plus quittée. Je respire du carbone et mon côté socialiste ne tient plus le coup; surtout au niveau de la cheville. J'y vois une belle preuve; il me dit ce que je ne veux pas admettre. Quand je les regarde, je les méprise, ces arbres, de me laisser vivre. De ne pas réagir de nous laisser nous auto-détruire à la lumière et l'ignorance volontaire. Je reste bloquée sur des séries britanniques, avec des vieux acteurs australiens et le reste ne s'en va pas en fumée. Il a perdu son feu, il a perdu ses libertés. Il s'accroche à des êtres que je ne peux pas voir. Je me suis décidée; je ne tiens pas vraiment à le voir se noyer, ni à devoir plonger pour le ramener dans des bras fermés. Si je pouvais, j'irais creuser sa tombe dans son dos. Il me reste encore trop d'humanité. Dans quelques syllabi et quelques cadavres, j'aurai peut-être le cran de lui en mettre une qui ne résoudra rien. Françoise Hardy qui chante du Berger, j'essaie de me noyer dans un verre d'eau. Ma propre peau me résiste, pourtant je n'ai eu aucun mal à rester coincée dans les mailles de son filet. Je voudrais pas tomber dans les clichés du psycho-drame, mais là je me range moi-même dans une case. 











On savait faire de la musique à l'époque ..



Lundi 1er février 2010 à 23:17

 


  It stays with you until The feeling is gone only you and I  
This means nothing to me .

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast