ridiculousthoughts

rUn awAy .

Vendredi 22 avril 2011 à 21:54

"Les esprits forts, on n'y peut rien, sont toujours en retard d'un train." Tu connais le bout de cette route. Tu y passes tous les matins. De mauvaise humeur, parce que c'est le matin. Même pas l'aube, le soleil est déjà haut. Rien ni personne qui puisse te faire sourire. Et depuis sept ans, rien ne vient perturber ce quotidien qui t'enterre. Tu te laisses faire. Tu as de la force, mais tu ne l'utilises que pour protéger celles qui te rappellent son visage. Pourquoi ne pourrais-je pas avoir ce que je veux ? Parce que j'ignore ce que je veux. Ce sera la fin d'une histoire. Un triangle mortel. Inès, cette histoire finira mal. C'est faux. Il n'y aura que moi pour essayer de gâcher du vide. I'm fuckep up. Je ne veux pas vivre comme mon père. Je ne veux pas vivre en ayant peur de décevoir. Je ne veux pas vivre en ayant peur de perdre. Je ne veux pas vivre en ayant peur de vivre. Je ne veux pas vivre en ayant peur de mes envies. Il y a deux jours, cela faisait neuf ans qu'il est mort dans la nuit. Un cancer, un de plus. Quel couillon. Je ne le connaîtrai jamais, et je ne pourrai jamais lui dire. Je remercie qui ?

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"Que rêvais-tu pauvre Gauguin ?"
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Lundi 18 avril 2011 à 21:36

Tout le monde sait. Tout le monde te fixe. Tout le monde te regarde. Personne ne relève. Personne ne se méfie. Tu ne t'enfuis pas, mais tu voles autant que tu peux. Au final, c'est toi-même que tu dépouilles sans la mondre attention. Tu veux connaître la vérité; je suis la seule criminelle. Ce n'est que moi. Je suis celle qui a tué l'espoir dans le ventre de sa mère. Aujourd'hui, je trouve refuge au milieu de la forêt noire. Et j'espère encore trouver des loups pour hurler en troupe. Dans cet endroit, il n'y a plus rien. Que ce que j'ai gravé sur les murs. Murs qui se sont effondrés à un moment, où je m'étais retournée pour apercevoir une ombre glisser. Pauvre fou, tu cherches encore à retrouver la mère. Tu ne veux pas voir qu'elle n'a jamais été là. Tu me détruis. Je t'améliore. Je ne dirai pas merci. Tu l'as déjà dit. Faux retour des choses. Je n'ai perdu qu'une crédibilité que je n'ai jamais possédée. Autant dire que je n'ai rien perdu. Pour changer, j'aimerais gagner quelque chose que je n'aurai pas envie de perdre. Ou bien détruire un être humain. Et que son dernier visage hante mes nuits déjà troublées. 

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I wanna love you. But something's pulling me away from you. / 
 

Lundi 18 avril 2011 à 0:50

 J'ai dû faire pour elle ce que tu aurais pu faire pour moi. Tu pourras demander ce que j'ai fait. Elle te regardera avec un regard fuyant et un sourire en coin. Je ne te regarderai pas, je te suggèrerai deux mots. Tu ne les trouveras pas. Alors je te les dirai. Tu comprendras très bien. Mais une fois de plus, tes mains mentiront alors que mes yeux essayeront de fuir. Car tout autour le monde se sera enflammé, littéralement. Et le seul bruit qui m'entourera, ce sera celui de la nature qui hurle et des corps qui se déchirent. Les images d'horreur que certains regards m'inspirent sont proportionnelles à la dimension émotionnelle dont ils font preuve et avec laquelle ils me transportent. Construction pas très claire et pouvant porter à confusion. Je vais donc élucider ce mystère, chose que j'ai horreur de faire; j'en connais qui vous diront que je suis le genre de personne à cultiver le mystère au dépit de sensations plus réelles. Je reformule alors; si lorsque tu me regardes comme cela, l'horreur et la douleur se manifestent dans mon crâne, c'est parce que j'ai n'ai jamais réussi à accepter que tu puisses pénétrer ce mystère sans vouloir en saisir toute sa consistance. Et je n'ai toujours pas réussi à réellement véhiculer l'idée que j'avais en tête. Il y aura donc deux mots. Tu feras semblant de ne pas comprendre, tu ne peux pas mentir. Un verbe et un adverbe, enfin je crois. Et j'aurai envie de dire que j'aurai réussi à retenir ce que tu observais lentement t'échapper. Mais je ne le dirai pas, parce que je n'ai rien fait. Et quand bien même, j'aurai fait quelque chose, je l'aurai fait pour moi. Parce que je ne peux plus t'affronter si elle n'est pas là pour me retenir. La nicotine, mais surtout le manque de nicotine ravageront mon corps, tout comme le reste. Quel genre de connasse a envie de danser Niagara en mini short autour d'une piscine un gin tonic à la main pour semer le doute dans les esprits ? Le même genre de connasse qui s'invente des soucis quand les autres en ont déjà trop. S'il repasse par là un de ces jours, je lui montrerai mes bras. Il n'y a que cela à admirer. Et je le serrerai très fort comme cela sans raison. Nous n'avons jamais eu besoin de raison. Nous étions là et nous le sommes toujours. Je n'aime pas les enfants, sauf les miens. J'ai sans doute dû le dire au moins des centaines de fois. Je me recycle. Et je m'annihile. Etre là. 


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Je peux tous les détruire. Mais ils ne s'embrasseront pas. . /

 

Jeudi 7 avril 2011 à 22:45

Ecris une histoire. Mais pour raconter quoi ? Peut-être une lumière bien placée. Ou bien ta petite vie de petite fille de droite. Petite fille capricieuse incapable d'aimer les bonnes personnes. Grand classique, déjà fait. Et si tu écrivais ton Grand classique. Histoire qu'on se marre un peu de ce côté ci de la mer. Tu ne sais pas quoi faire ? Et bien c'est tant mieux, ne fais rien et réfléchis après. Je ne vois pas ce que tu peux faire d'autre dans ces moments. Laisse ton corps digérer, lui sait le faire sans ton aide. Tellement de choses se font sans ton aide. Je ne vois toujours pas pourquoi cela changerait. Ne crois pas. Arrête de croire qu'une place t'attend quelque part, à l'ombre d'immenses châtaigners. Arrête de croire que quelqu'un viendra te sauver de ta névrose psychotique imaginaire et imaginée. Sérieusement, tu t'endors et tu te réveilles , mais trop rarement sereinement. Tu es comme hantée par une ombre dont tu n'as pas encore vu la forme initiale. Incapable de prendre une décision, tu n'es pas encore tombée sur plus fort de toi. Et cela t'ennuie comme tu peux en rire à peu près négligemment. La liberté n'est qu'un concept qui te fait croire que tout ceci ou cela aurait un quelconque sens ou un but quelconque. Après tout, tu n'as pas vraiment quelque chose à perdre. Tu aurais plutôt tout à gagner, quoi que tu fasses. I MEAN, de quoi as-tu encore peur ? De te planter, de te tromper. T'as rempli ton quota pour quelques temps. Et tu ne sais faire que cela. Et si tu exploitais ce don de toujours tout foutre en l'air juste grâce à un regard mal interprété. I MEAN, de qui as-tu encore peur?

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TEAR DOWN THE WALL !

 

Dimanche 3 avril 2011 à 22:48

J'ai un deuxième problème. Et le premier déjà énoncé est faux. Ce dernier était: Je n'ai qu'un problème, celui de ne pas en avoir. Depuis, je m'en suis créé un deuxième. Un jour, je pense quelque chose. Un autre jour, je me maudis d'avoir pu le penser. Un jour, je déteste une personne. Un autre, je ne veux pas ne pas la revoir. Un jour, je me détruis. L'autre, je m'enfonce dans un gouffre fictif d'ennui. Je ne cherche pas l'erreur, je la suis, je la crée et je l'éparpille. Au bout du compte, plus personne n'arrive à me suivre. C'est sans doute ce que je veux par dessus tout. Vu que j'y consacre toute mon énergie et mon temps. Au bout du chemin, je ne me comprends plus moi-même. Je ne me suis pas perdue, je ne me suis jamais trouvée au départ. C'est bien ce que je disais et je suis sur le point de me contre-dire encore une fois, en moins de deux minutes. Je n'ai qu'un seul et unique problème, celui de ne pas en avoir à résoudre. Alors, je fais croire ici et là, qu'un jour j'y survis et que l'autre je ne peux respirer sans. Je ne veux pas fuir. Je ne veux pas me battre. En même temps, il n'y a pas d'adversaire. Je me dis Réveille-toi et rien ne s'éclaire. Enfin, tout est déjà allumé. Et rien ne s'éteind. Je vais finir par croire que je suis une pathologie à moi toute seule. Arrogance mal dissimulée, je suis moi simplement. Rien d'extraordinaire. Grande et pas toujours droite dans mes bottes, j'essaie de courir sans oxygène, pas toujours évident. Une contradiction physique, une métaphore ambulante et une fausse suicidaire, je passe mon temps à tester mon entourage.  Je n'analyse jamais les résultats. Après, ce que je préfère c'est envoyer des balles au milieu de nulle part et cultiver ce mystère qui ne cache rien, à part une incertitude et une arrogance peu dissimulée. THEN, WHAT AM I ?

http://ridiculousthoughts.cowblog.fr/images/photos/ReversCroise.jpgCe qui est chouette avec le gin tonic, c'est qu'on ne voit pas qu'il y a du tonic dedans./

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