ridiculousthoughts

rUn awAy .

Champagne rosé . /

Lundi 29 mars 2010 à 21:40

 
Ecoute ! Ecoute le son des corps qui s'entassent et qui se meurent au crépuscule d'un bûcher tacite. Les souvenirs ont tranché la peau trop facilement. Entends les flammes qui s'élèvent derrière la porte sans jamais l'atteindre. Les souvenirs ont réveillé une violence incapable. Personne n'a compris, tout le monde a vidé son verre. Je ne me souviens plus du moment ni à quel point nous avions dérapé sur le bon côté de la pente. J'entends encore souvent les chats qui pleurent mais je ne reviens pas leur ouvrir. Tu ne comprends pas non plus. Ce n'est rien d'autre qu'une mort affamée, les armes se sont étouffées à travers les flots de sang. Rien à ajouter. La fin est bien placée mais pas toi. Ce n'est pas comme si quelque chose s'était passé. Did you ever go clean ? Oh, the last time we saw you You looked so much older. Your famous Blue Raincoat was torn at the shoulder You've been to the station to meet every train ... That night that you planned to go clear . 


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I guess that I miss you
I guess that I forgive you 

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Tu n'arrêteras pas . /

Lundi 15 mars 2010 à 20:46

 


Succube externe.
Tu vois tes forces diminuer. Tu vois les flammes grandir. Tu vois le monde tourner. Tu ne distingues plus le rêve de la réalité; rien à voir avec la mescaline. Tu manges et tu oublies. Tu entends des mots sans les interpréter. Chaque visage te fait reculer un peu plus. Tu ne te rappelles pas de ces griffes. Des entailles pour seuls sentiments. Tu commences à sentir le vide physique à l'intérieur. Tu n'as ni visage, ni prénom. Tu es celui qu'il a aimé et celle à qui elle manquera. Beaucoup croiront pouvoir te rencontrer au coin d'une rue ou même, au bord de ses yeux. Tu envisages l'avenir tel qu'elles le redoutent toutes. Tu t'imagines cavalier noir sans arme ni regret. Mais tes mains restent injoignables, et ton corps glacé, plus jamais personne ne pourra l'apprivoiser. Tu t'endors mais tu ne te réveilles jamais vraiment. Il a souvent eu peur de te perdre. Il redevient un étranger. A force de rester aux même endroits, tout finit par te faire peur. Tu ne dis rien mais rien que l'odeur te dégoûte. Tu restes derrière et aimes à jouer avec ce feu qui a déjà mutilé quelques membres. Avec toi, la mélodie change chaque matin. Tes histoires sont d'une banalité. Tu fais toujours rentrer les chats. Mais tu ne pleures pas. Tu n'aurais aucune explication.

You always fall for what you
desire or what you fear.



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Left for dead . /

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The end of the affair . /

Lundi 8 mars 2010 à 21:16

 

Quelqu'un te l'avait murmuré.
Tu croyais.
Quelqu'un continue de te le crier.
Tu n'entends rien.
Tu essaies d'écouter,
je n'essaie même plus de te retenir.
Je t'abandonne sur le bord.
Je te laisse tomber avant de m'écraser.
Tu as , non, tu n'as jamais eu
quoi que ce soit. Mais bouge de là.
Sors de la bergerie. Le loup ne te
lâchera pas comme cela. Avant que
tes poignets se cassent entre ses doigts,
avant que la chair ne se déchire,
avant que ... Rien ne t'asphyxie.
Beaucoup t'aveuglent. Tu comptes les
points de l'intérieur. Tu cherches une excuse
pour pouvoir rester en dehors.
Son regard ne cède pas. 
 

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- Est-il selon vous nécessaire d'entretenir de bons rapports avec un ancien partenaire
- Je ne suis pas tout à fait d'accord .
 
On croirait presque que je reste une personne normale avec des sentiments normaux. /


 
 

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Do it to Julia, not me ! /

Dimanche 7 mars 2010 à 21:59



Longtemps, tu as observé cette route.
Sachant très bien que tu ne le verrais pas.
Pourtant, la lumière ne s'éteignait pas.
A un moment, ton corps a maigri.
Et l'espoir s'est effacé.
Tu as toujours peur de ses regards équivoques.
Tu regardes des films qui te poursuivent.
Mais tu es incapable de raconter quelque chose,
Pas même une histoire qui t'appartient.
Chaque fois tu le vois partir.
Tu ne bouges jamais.
Les chats ne mordent plus.
Ce n'est pas comme s'il t'avait abandonné.
Tu n'as jamais rien démontré.
Tu ne casses rien.
Tu ne touches rien.
Tu as peur du noir.
Tu es arrivé au point 
Où tu as peur de recevoir quelque chose
En retour.


 
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Et le baiser qui a suivi, sous les réverbères, sous la pluie ... Je l'appelle Patrick Modiano . /

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J'ai douté des détails, jamais du don des nues . /

Mercredi 3 mars 2010 à 21:51



Tu vis dans un rêve perpétuel. Tu teins tes cheveux et maquille tes yeux. C'était un jeu, c'est devenu une déception et une ambition à la fois. Tu envoies des balles trop rapides. Elles ne reviennent jamais, pas celles-là. Tu les allumes et les écrases avec plus que de douleur et de tristesse dans le regard qu'un amant veuf. Tu as encore peur de ces regards réciproques. Tu cherches un déguisement, tu as trouvé; ce corps qui te dépasse. Des murs noirs se sont fissurés sous le poids de tes regrets. Tu cherchais et as trouvé ces sensations dont ils parlent avec tant d'avidité. A présent, tu les observes de loin, ou l'inverse, avec un tel sourire en coin que ta joue se fissurerait.



 

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Ma reine j'ai bien aimé ta paire de claques et Surtout ton dernier Baiser . /

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Alain Bashung . /

Lundi 1er mars 2010 à 20:07

 




Mon ange je t'ai haï
Je t'ai laissé aimer d'autres que moi
 
Un peu plus loins qu'ici
Mon ange je t'ai trahi
tant de nuits alité
Que mon coeur a cessé
De me donner la vie
Si loin de moi
Si loin de moi
Si loin de moi
Des armées insolites
Et des ombres équivoques
Des fils dont on se moque
Et des femmes que l'on quitte
Des tristesses surannées
Des malheurs qu'on oublie
Des ongles un peu noircis
Des ongles un peu noircis
Mon ange je t'ai puni
A tant me sacrifier
Icône idolâtrée
Immondice à la nuit
Mon ange je t'ai haï
Je t'ai laissé tuer nos jeunesses débauchées
Le reste de nos vies 
Si loin de moi
Si loin de moi
Si loin de moi
Si loin de moi
Des armées insolites
Et des ombres équivoques
Des fils dont on se moque
Et des femmes que l'on quitte
Des tristesses surannées
Des malheurs qu'on oublie
Des ongles un peu noircis
Des ongles un peu noircis
Mon ange je t'ai haï
Mon ange je t'ai haï
Mon ange je t'ai haï
Mon ange je t'ai haï 
Mon ange je t'ai haï
 
 


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Ne jamais réveiller une psychotique en pleine crise de paranoïa . /

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