ridiculousthoughts

rUn awAy .

Jeudi 29 décembre 2011 à 15:02


I do not know where I will be by then
But fuck, it will be bright and clear
'cause I stopped always asking myself the same shit
I have no idea what to do with all this
But I made a choice
I opted for a path
And I know I can always change this
As long as I allow myself to
and also, surely I kind of like it in here
Happy Birthday to You too, my dearest

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I found a reason
What comes is better than came before

Lundi 26 décembre 2011 à 1:11


And then, it all went still

No move no light no breath

I quickly paced my heart

My eyes got slowly used to dark

I walked backwards to the nearest wall

I waited for what seemed like hours

Then, a loud sound, a bright light

The effect of surprise got me confused

But I succeeded to move in time

Before the hit

Before it went still again


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No if, no maybe, no could have, no should have, it is just going happen, end of the story /
 

Samedi 24 décembre 2011 à 18:18



 Je finirai toujours par
écouter Delerm un soir de fin décembre.


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Vendredi 23 décembre 2011 à 0:13

 

Je n'ai jamais vraiment bien compris ce qu'il s'était passé. Elle a essayé quelques fois de me l'expliquer. Mais il y avait clairement un trou dans ses récits. Elle disait aller bien, aller de mieux en mieux. Je ne voyais pas de nouvelles plaies. Parfois, souvent, elle riait, à la voir, à ses yeux l'instant d'après n'avait aucune importance par rapport à ce moment précis où tout était beau et simple et si agréable. Et elle riait, parfois trop longtemps, parfois au mauvais moment mais elle riait sincèrement. Et ce sourire restait agrafé à son visage pendant de longues minutes. Et puis parfois, sans prévenir, elle prenait sa tête dans ses mains et fermait les yeux. J'ai cru plusieurs fois que ses paupières aller craquer tellement. Comme si tout à coup, elle se retrouvait enfermée dans une cellule trop claire. Du blanc au noir. D'une minute à l'autre. Elle dit encore que tout va bien. Mais son comportement est toujours aussi perturbé. Je vois bien qu'il lui manque quelque chose. Mais elle ne semble pas vouloir chercher à l'atteindre, ou à le récupérer. De loin, elle pourrait passer pour une personne habituelle. Comme toutes celles qui passent inaperçues mais avec qui, ils aiment bien rire et boire quelques verres d'eau. Mais de près, on dirait un monstre. Car incapable de réagir de la bonne façon, au bon moment. Elle rigole quand il faut s'inquiéter. Elle se morfond quand l'air est à la fête. J'essaie de comprendre. J'essaie de trouver. Je ne lui offre rien. Pourtant, elle rend beaucoup. Ce n'est pas une tragédie. Ce n'est pas une bonne nouvelle. Au fond, elle a l'air de bien vivre, pas de quoi se plaindre. Mais son regard est si vide quand elle vous parle, quand elle veut bien. Elle peut être si entraînante pendant une minute, et la minute suivante vous donner envie de tout terminer. J'ai beau repasser toute l'histoire. Je ne vois rien qui gâche le décor. Je me suis demandé des millions de fois ce que j'aurais bien pu faire ou dire; si jamais j'eusse été responsable de ce je ne sais quoi. Je lui ai posé des milliers de questions. Et même quand elle est au point le plus vulnérable, elle trouve toujours un moyen de dévier ou une histoire pour détourner l'attention. Elle est très très forte à ce jeu. Je reviens toujours à l'attaque. Ses récits restent cohérents mais il manque quelque chose. Mais quand elle me dit qu'elle va de mieux en mieux. Elle se trahit. Elle est comme cela depuis des années. Après tout, c'est peut-être elle et elle seule. Et la seule explication, c'est qu'il n'y en a pas. Beaucoup trop facile. 

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No sleeping until. No, no sleeping at all. /

Mercredi 21 décembre 2011 à 23:18

 

Qui êtes-vous? 
Je crois vous avoir déjà croisée quelque part. 
A l'époque, on me répondait dans vos rêves. 
Mais le ciel s'est dégagé. 
Et vous ne bougez pas. 
Et vous n'allumez pas plus votre cigarette. 
J'en suis déjà à trois. 
Heureusement, il reste une jolie bouteille à peine entamée sur mon second bureau. 
Mais là n'est pas le débat.
J'ai entendu dire que vous venez souvent ici. 
Je viens d'arriver. 
Enfin, j'ai perdu la mémoire. 
Pendant que je me perdais en chemin, elle m'a échappée.
Je ne sais vraiment pas si cet endroit doit m'évoquer quelque chose. 
Votre coin de bouche droit qui se relève m'indique que peut-être que cela devrait. 
Toujours aucun mot. 


 

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Looking up from underneath
And it's peaceful in the deep
A cathedral where you cannot breathe


 

Mercredi 21 décembre 2011 à 23:02

 

J'aime y aller. Je déteste en revenir. C'est pour cela que je ne dis rien, que mon regard est vide et mon expression triste sur cette route. J'ai remis la faute sur les erreurs des autres; mais il n'y avait que moi en tort, je suis et resterai seule criminelle à vouloir détruire ce qui n'existe que dans ma tête. Un endroit dans lequel je peux vivre. Sans penser à rien d'autre que la trajectoire de cette balle. Il n'y a que des règles claires et précises à respecter. Rien de compliqué. Aucune décison à prendre. Juste une balle à jouer. Lever la tête et serrer les mains. Crier et se faire entendre. Se faire remarquer. Se tromper et se rattraper. Arrêter des filles en pleine course. Aller à contre-courant. Là-bas personne ne me connaît. Et personne ne semble vouloir le faire. Je connais ces personnes. Je les connais par coeur. Et c'est ce que je préfère. Passer pour une voleuse, une inconnue dans un milieu qui ne me caractérisera pas. Ils me jugent et me préjugent. Je n'existe pour eux qu'entre des balles effrayantes, beaucoup de verres vides et un cercle de mégot à mes pieds. En somme, quelqu'un à fuir. Et c'est tant mieux. Cet endroit est un dernier refuge. Le seul pour le moment où j'ai envie d'être pour ne pas voir les aiguilles fuir vers la droite. J'ai cru pouvoir construire quelque chose en lien, à l'extérieur. Erreur fatale. Je me suis plantée et faite baisée. Je suis toujours là. Mes genoux ont tremblé pendant un temps. A présent, ils ne sont plus très beaux mais ils sont plus que costauds. Ce que j'aimerais que ma cheville gauche devienne un de ces jours. Ils ont pris une photo de moi en action, et on y voit que je vole. Jolie métaphore numérique. J'ai perdu cette habitude d'attendre. Mais je vais toujours chercher ce que je convoite. Une balle ou un sourire. Toujours. Et je suis devenue la meilleure pour éviter ce qui blesse et provoque des douleurs irréversibles. Ma peau est devenue à l'épreuve des balles. Ce jour, cette heure, cette minute où je deviens magicienne ne valent rien d'autre. Elles ont une valeur inestimable. J'ai essayé de m'imaginer sans. J'ai essayé de m'éloigner. Physiquement impossible. Le fait que je m'y sois inventé un amour magnifique n'y est peut-être pas insignifiant. Il aurait pu me briser en claquant des doigts. Il aurait dû me blesser quand il le pouvait. Il aurait dû me rassurer juste après. Il aurait dû m'ensorceler. Aujourd'hui, je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce que je ressens lorsque je l'entends, le vois, le touche, l'écoute, le regarde, lui parle. Et cela ne me tracasse plus. Je me contente de conserver ce mystère qui affole mon coeur au moindre regard. Je cultive ces regards et ses sourires qui ne changent pas. Le ciel ne se déchire pas quand je suis là. Le temps peut bien se déchaîner, je suis magicienne à l'épreuve de tout. Je n' éprouve pas de peur. Le doute me devient inconnu. Quand je suis là, rien n'arrive. Tout se passe.

Je n'y suis pas allée pour trouver quelque chose. Je ne cherche rien. Je me contente de jouer à un jeu que je n'ai pas créé et dont personne n'est reponsable. Chacun s'y prête avec plus ou moins d'attention. J'ai souvent eu l'impression de me retrouver seule. Je m'enfermais dans ma tête pour quelques obscures raisons. La vérité n'existe pas. Il n'y a pas de bonne ou mauvaise passe. Il n'y a que des mouvements effectués en vain et fidèles à leurs postes. Il ne fait jamais sombre. Et même si les lumières sont parfois défaillantes, je vois et je sais où aller.


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If the disease is mine, the tragedy is theirs. /
 

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