ridiculousthoughts

rUn awAy .

Vendredi 28 mai 2010 à 22:32

 
Tu es un cliché ambulant.
Arrogance, pseudo-misanthropie
et maintenant Marlobor* Light.

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"But her friend is nowhere to be seen
Now she walks through her sunken dream"


Mardi 25 mai 2010 à 22:05

"Un homme assis dans un couloir;
Ah l'enfantillage !
Moi, je n'aime pas les amoureux,
Et Dieu créa les mêmes.
Essuie-toi les mains sales, juxtaposées.
Mais à l'arrière du passé
Je nage et je dégage.
Comme un roi,
Comme un refusé,
Je suis parti;
Je suis un voyage
Qui me rendra mon naufrage.
Dans le brouillard
Je rencontrerai Ma reine des pluies.
Et toutes ses histoires 
Pourront éclairer mes nuits.
Une fille dans un boudoir
Ah l'outillage!
Moi je préfère les redoublantes,
Et n'ouvre pas la porte!
Et ne parle à des inconnus,
A l'arrivée.
Et je croise le long du corp et des corridors.
Comme un roi,
Comme un refusé,
Je suis parti.
Je suis un voyage
Qui me rendra mon naufrage.
Dans le brouillard
Je rencontrerai Ma reine des pluies.
Et toutes ses histoires
Pourront éclairer mes nuits."                                                      - Indochine



Dans la catégorie Pathétique
Tu ferais sans doute un excellent score.
Tu continues de regarder
De derrière les arbres.
T'oublierais presque de respirer.
Le pont est brisé depuis longtemps.
Ces cauchemars ne le sont plus.
Tu te réveilles tard.
Si tu ne peux pas respirer,
Cette que cette existence
Implose, explose, se consume
A la fois, en même temps.
Cela ne ressemble plus à rien,
Sauf peut-être un ancien château incendié
Il y a des siècles de cela
Où la nature a repris ses droits
Ses privilèges, ses avantages
Et ses mystères.


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- Happiness hits her
Like a train on truck. -

Samedi 22 mai 2010 à 18:04

I can handle it. I don't really mind. I'm supposed to. I don't even remember your glance after I told that " You don't even dare looking at me ". I touched some cigarettes in my pocket, who gave me that? I left as a thief runs away from police. What's the matter now? I heard what I had to. I'm not afraid of anything. I didn't lose anything 'cause I got nothing at all. I confuse everything; the sky and your eyes. This isn't love. I can't recognize anything. I don't acknowledge something. I'm not lost. I just don't know. I just ignore why and how I stood in front of you. I screwed up a lot. You don't care. You're just right. I'm not on the good way. That room has turned into grey. I don't wanna choose, become somebody who laughs all the time, just someone out of yourself &
though it's easy to pretend.

http://ridiculousthoughts.cowblog.fr/images/eyeswideshuttommask2.jpg - Le monde savait à part moi -

Samedi 22 mai 2010 à 11:13

Once upon a time you dressed so fine
You threw the bums a dime in your prime, didn’t you?
People’d call, say, “Beware doll, you’re bound to fall”
You thought they were all kiddin’ you
You used to laugh about
Everybody that was hangin’ out

Now you don’t talk so loud
Now you don’t seem so proud
About having to be scrounging for your next meal

How does it feel
How does it feel
To be without a home
Like a complete unknown
Like a rolling stone?

You’ve gone to the finest school all right, Miss Lonely
But you know you only used to get juiced in it
And nobody has ever taught you how to live on the street
And now you find out you’re gonna have to get used to it
You said you’d never compromise
With the mystery tramp, but now you realize
He’s not selling any alibis
As you stare into the vacuum of his eyes
And ask him do you want to make a deal?

How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home
Like a complete unknown
Like a rolling stone?

You never turned around to see the frowns on the jugglers and the clowns
When they all come down and did tricks for you
You never understood that it ain’t no good
You shouldn’t let other people get your kicks for you
You used to ride on the chrome horse with your diplomat
Who carried on his shoulder a Siamese cat
Ain’t it hard when you discover that
He really wasn’t where it’s at
After he took from you everything he could steal

How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home
Like a complete unknown
Like a rolling stone?

Princess on the steeple and all the pretty people
They’re drinkin’, thinkin’ that they got it made
Exchanging all kinds of precious gifts and things
But you’d better lift your diamond ring, you’d better pawn it babe
You used to be so amused
At Napoleon in rags and the language that he used
Go to him now, he calls you, you can’t refuse
When you got nothing, you got nothing to lose
You’re invisible now, you got no secret to conceal

How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home
Like a complete unknown
Like a rolling stone?

- Bob Dylan -


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" - En cendre au fond d'un cendrier, il faudra mourir ! - "

Mercredi 19 mai 2010 à 22:25



"Moi j'voudrais leur dire qu'elles sont belles
Puis qu'il faut pas qu'elles pleurent pour un idiot
Puis qu'elles arrêtent d'être connes
Et de tomber toujours amoureuse
De celui qu'il faut pas
Alors, moi, dans les villes, dans les campagnes
Moi je vais comme un assassin en campagne
E je taille des sourires sur les joues des princesses"



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Lundi 17 mai 2010 à 20:50




Mauvaise question. Mauvaise réponse. Pas de questions. Pas dé réponse. Si tu tournes en rond ?  
Des paragraphes et des alinéas ne feront rien de plus. 
"Même en haut de ton empire, nous viendrons te chercher."
Tant d'hypocrisie. Si j'allume une cigarette, ce n'est pas moi.
C'est trop facile de dire que quelqu'un agit de façon complètement irrationnelle
A ta place. Tu ne bouges pas. Lorsque la lame entre en contact avec ta peau.
Des hurlements depuis le fond du jardin. Des hurlements depuis le fond de sa gorge.
Si tout le monde le voit, personne n'aborde le sujet.
Des enfants et des silences.
Tu ne fais rien, même quand tu aurais à te taire.
La nuit ne tombe vraiment. Que quand tu as pris trop de drogues
Et que ton cerveau est incapable de réfléchir.
Cela n'arrive que trop rarement. 
Trop souvent, te diront les autres.
Tu te réveilles, tu manges avec,
tu te concentres avec, tu bois avec, tu fumes avec,
tu doutes avec. Cette idée, cette illusion,
ces vagues souvenirs, ces impressions.
Tu t'exposes trop souvent et tu le regrettes aussitôt.
Tu ne retrouves pas, mais ce n'est pas comme si tu t'étais jamais perdu. 






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" Ne jamais réveiller une psychotique en pleine crise de paranoïa . "


Mardi 11 mai 2010 à 22:28





Something filled up my heart with nothing
Someone told me not to cry
Now that I'm older
My heart colder
I can see that is a
lie



- Arcade Fire -





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Lundi 10 mai 2010 à 22:00

Quelqu'un a ouvert le ventre du chat.
Ce n'était pas moi. Alors je ne l'aime plus.
Le matin se réveille et l'être apparaît. Une bête acculée ne sera que plus violente. Bien sûr, elle fera quelques tentatives qui se révèleront être vaines. Mais au final, elle aura ce qu'elle voudra. Le coeur est tout près d'exploser quand quelqu'un l'écoute. Si personne ne se relève, c'est qu'elle a sorti ses griffes juste à temps. Des flots de sang et la marée qui descend. Tu ne vois pas quand l'orage arrive. Tu ne vois pas quand la bête arrive dans ton dos. Tu ne vois pas quand elle devient toi.
"L'enfer c'est les autres". C'est toi quand tu l'ignores et quand tu le regardes. Quand tu l'effleures. Quand tu lui parles si près qu'il devient ivre de ton odeur. Quand tu lui promets des mois et qu'il ne te rend rien. Il ne fait que t'abandonner et te rattraper au dernier moment. C'est le tonnerre quand l'orage éclate et que la bête peut enfin respirer après avoir avalé plus qu'elle n'attendait. Elle ne se prépare pas. Elle surgit et retourne se reposer derrière ces barreaux. Aucun effort, se contente de respirer ta peau avant de l'arracher d'un geste précis et net. Tu n'es pas sur la bonne ligne mais tu te démarques au bon moment. Reflet de sang et tu ne crains rien à part cela. Une créature qui s'enfuit. Couverte d'un sang qui ne lui appartient pas. La chair se déchire et l'atmosphère se libère de ta personne. Tu ne manqueras à personne car on ne peut la définir comme telle. Ni sauvage ni libre. La bête ne court que quand il ne le faut pas, pas même pour survivre. Souvent elle se laisse blesser et abattre. L'instant d'après elle demeure seule dans le calme, quand tous les derniers soupirs ont été expulsés. Une phrase qui n'explique rien mais qui dit tout. Tu crois qu'elle t'a embrassée, mais c'est toi qui dévores les restes. Un comportement et puis deux qui se complètent et s'opposent. Qu'elle te lâche. Le temps passé en sa présence ne passe pas, il s'enfuit, attaché au bout d'une corde en acier. Tu remplis une page de phrases sensées et rien ne t'apparaît. Tu lis les chants de Maldoror et n'y voit qu'un pâle reflet de ta personnalité qui est loin d'en être une. Alors conserve les cendres et retourne à la douleur.

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" I don't care if the sun don't shine
I don't care if I'm nervous with you
I'll do my loving in the winter "

Lundi 10 mai 2010 à 19:30




" Après avoir parlé ainsi, en même temps
tu auras fait le mal à un être humain,
et tu seras aimé du même être :
c'est le bonheur le plus grand que l'on puisse concevoir. "



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- Le Comte de Lautréamont -
 - Les chants de Maldoror -
- Chant premier -

Dimanche 9 mai 2010 à 21:01

 






Allumer une cigarette.
Le moment serein de la journée.
Tu penses à rien.
Tu te concentres sur la flamme
Et la tabac qui se consume
Et va mourir dans ta gorge.
Ecraser une cigarette.
Le moment triste de la journée
Tu comprends qu'il va falloir
Attendre la prochaine pause
Et que rien n'ira mieux
Parce que le paquet 
Ne se finit jamais vraiment.
Et ce goùt de fer et de cendre
Qui te rappelle autant de
Soirées arrosées illuminées
Que de nuits tristes à essayer d'oublier. 
Tu penses sincèrement
Ne pas atteindre le moment
Où enfin tu regretteras.
 
 

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" un lit défait à te rechercher 
 le désordre et l'absence "
 

Samedi 8 mai 2010 à 17:30




" Les enfants je m'en fous
  D'ailleurs je m'en fous d'tout
  Des jupes des majorettes
  Et de c'qu'y'a en dessous
  Je voudrais tous qu'ils crèvent
  Avec leur fanfare
  Leurs vrais uniformes
  Et leurs beaux militaires
  Je vais faire des fausses notes
  Saccager la Madelon
  Pour que Nadège rate 
  Une fois son bâton
  Leur gâcher la parade
  Leur casser les oreilles
  J'suis bon à rien!
  La preuve :
  Je ramasse des feuilles mortes ! "
- Bénabar -


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Mercredi 5 mai 2010 à 21:16

Ce n'est qu'un secret qui prend et détruit ce qu'il peut. La volonté, l'espoir, la vie, la solitude, l'indifférence. Mais le mystère semble indestructible. Même lorsqu'il se décompose, il reste entier. Car il reste toujours un endroit où aucun son n'ira vibrer, où aucune main ne se brisera. Ses mains qui serrent tes poignets, restent en suspens au-dessus du vide. Pour le même prix, on donne et on arrache ce qu'on n'attendait plus. Une aube lumineuse s'attarde un peu. Aussi peu que les regards se supportent les uns les autres. L'ennui laisse libre cours à une accumulation d'énergie et d'émotions. Tout ce qu'on ne doit pas garder à l'intérieur, demeure enfermé et ne croit plus tellement pouvoir en repartir. Ce n'est qu'une vie à se regarder glisser et s'agripper de temps à autre à des illusions ne provenant que d'une imagination trop large et étroite à la fois. Ce ne sont que des nuits passées à se retourner dans tous les sens et à jouer avec la lumière artificielle qui brûle les iris. Et le calme reste hors d'atteinte. Il n'arrive jamais vraiment et ne se retire que par mutilation. Les avant-bras ne restent pas intact et la violence n'est rien de plus qu'une vaste blague à prendre à la légère. En fin d'année ou en début de saison, le vent tourne et bouscule les semblants de liens. L'amertume et un goùt de sang dans la bouche... Tu dois écrire une histoire. Dans laquelle, tu pourrais exprimer, indirectement ou pas, les ressentis auxquels tu t'accroches avec haine et lassitude. Une histoire simple sans quiproquo ni privilège. Qui sera un secret dévoilé et à la fois ignoré. Un scénario raffiné où même les acteurs n'ont pas lu le script, voilà à quoi ressemble ce que tu as écrit jusque là. Des reproches et des centaines d'heures à ressasser tes faits et gestes en oubliant les détails pratiques. Un paquet et puis des dizaines. Fumés au nom d'une auto-destruction qu'ils ne font qu'alimenter. Pourtant ils prétendent s'inquiéter. Cachés derrière des portes fermées à clefs. Tu seras seul mais libre, à parcourir les paysages vides à la recherche désespérée d'une jument noire à apprivoiser, à calmer. Un hurlement sourd et la fatigue. Il y a des marques et des coupures qui sont là. Tu n'as aucun souvenir du comment elles y sont. A bout de souffle, personne ne renvoie la balle. Tu te résumes avec des phrases que d'autres ont écrites ailleurs. Il y a le vent dans la plaine et le retard des trains. Il y a les romans survolés et les verres cassés. Il y a les visages connus et les chats qui sortent. Il y a des portes ouverts et les feuilles de papier déchirées. Il y a les matins claires et les oublis chroniques. Il y a les chaises brûlées et le retard des trains. Les os, les muscles et le reste de la morphologie ont été modifiées à l'abus. Que tu sortes dans la pluie, que tu freines au dernier moment, que tu brises cette cage, que tu brises ce disque et que tu brûles son corps. J'aurai juste envie de te voir une fois partir pour te ramener. Bien sûr c'est égoïste de mettre ta vie en danger pour une satisfaction complètement éphémère. Rien ne se ressemble. Tout est pareil.  Je me mens comme on ment à un enfant pour ne pas le voir pleurer. Tu as à trouver et à garder un endroit pour les jours où tout ira bien. Lorsque ce fantôme cessera de te hanter. A force de métaphores, tu mélanges les couleurs avec les sons, les yeux avec les mains. Ceci n'est pas un jour où tout est loin mais où rien n'est proche. Tout sauf le remord. Tout sauf la spontanéité des sentiments. Mettre à mort et se contempler entrain de mourir. Un ciel neutre et des oiseaux silencieux. L'absence comme seule présence. Combien de fois tu l'auras gravé sur des murs infranchissables. Ce n'est pas le pessimisme qui te survit mais tu survis au réalisme. Les choses changent constamment à tel point que la surprise ne survient que dans des détails insignifiants. Si tu dois écrire, c'est parce que tu refuses d'entendre ce qu'elle te dit. Des analogies et des réponses sans question. Des vêtements qui ne bougent pas, qui restent entassés et n'ont plus aucune odeur. Si quelque chose se brise, c'est parce que tu oublies de lui dire ce qui se passe à l'autre bout du terrain. Si tu n'es pas revenu, c'est que tu n'as encore pris aucune décision. Toujours des choix et des nouvelles à annoncer. Il me reste ses regards et la voix qui s'éteint derrière une vitre de fumée. J'aurais voulu y croire comme un enfant peut croire qu'il n'y a rien dans le grenier. Il n'est pas question d'acte manqué ou de phrase répétée. C'est un chat qui redevient sauvage. L'histoire ne finit pas, elle ne commence pas. A la place du vide, il trouve l'amour et le regret. D'appartenir à ce qu'il est et ce qu'il a été. Il aimera à en changer mais n'osera pas. Si la faim revient, c'est que tu n'as plus froid. Alors cours. Sans date, les pages sont incompréhensibles. Et l'échec du plan B est concevable à un point où ils ne veulent plus bouger. Rester assis et fuir autrement. Du sang sur les mains et les poches remplies. Tu ne passes à côté de rien. Tu oublies d'expirer et la demeure s'enlise sur place. Il y a aussi qu'il ne répond pas, de peur de se prendre enfin à son propre piège. Si tu penses à reculer, c'est qu'il ne cesse de te crier d'avancer. Et je retombe dans la facilité de compréhension. Le doute est permis comme si Elle me le dictait. Ni séparation ni alignement. Quelques mauvaises nouvelles depuis le sol. Des conditions auxquelles ils ne se plient pas. Tu peux toujours tourner le dos, son sourire ne reviendrait pas. Un être déchiré et des tonnes d'arbres morts. Il pourrait rester un heure, ni l'un ni l'autre ne songerait à ouvrir. Laisser entrer la douleur. Comme une obligation à laquelle on peut se résoudre. Des lignes qui ne sont pas barrées et un nom qui s'est estompé. A part cela, le lait tapisse l'estomac. En attendant que les hordes viennent hanter ce corps mobile. Une odeur différente ne se remarque plus et tout est clair dans sa tête. Que tu exploses, que tu savoures le rouge, que tu sectionnes des branches. Le film est fini. Ils dorment. Enfermés dans des rêves qui ne leur appartiennent pas une seule seconde. Des yeux heureux derrière une vitre qui veulent tout dire. Si cette feuille taille la chair, c'est que j'ai oublié d'oublier. Une année, et puis vingt. Tout revient constamment, à la même époque. Sauf ce froid qui ne nous quitte pas.


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She's a mess /
Baby loves to dance in the dark /
'Cause when he looks at her /
She falls apart / 
 

Lundi 3 mai 2010 à 21:43

 

Il ne sait pas quoi en faire. De ces yeux qui se perdent et de ces mains qui hésitent. De ces yeux qui hésitent et de ces mains qui se perdent. Il ne sait pas, il ignore s'il doit en rire ou en pleurer. Il a dû perdre son humanité sur le chemin du retour. Pour une fois, il n'a pas fini son verre. Il est parti en courant après un voleur. Et lui a volé sa dernière liberté. Celle de savoir qu'on ne manquera à personne. Ce qui l'entoure, ceux qui l'entourent. Tout cela n'a jamais aussi peu compté. Il n'aura qu'à dire que tout est toujours gagné et perdu d'avance. Cela n'a été qu'une question de malentendus et de quiproquos. c'est comme si le jour ne se couchait jamais et que le calme était hors d'atteinte. Il a entrevu des coins d'ombre. Il pourrait se regarder mourir, son être ne se déchirerait pas autant que lorsque s'ils s'achevaient. Il n'a rien de surprenant. Il semble plutôt usé par le poids des erreurs dont il se lasse d'apprendre. Si ses mains se sont attardées, cela ressemblait plus à un appel à l'aide qu'un à une forme quelconque de tendresse. La lumière gâche beaucoup trop de choses. Même l'obscurité l'empêche de dormir. Il a oublié pourquoi il était venu. 

http://ridiculousthoughts.cowblog.fr/images/DSCF4014.jpg

" Mes plus mauvaises nuits " /

Dimanche 2 mai 2010 à 15:42




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"La petite fille est une guerrière, elle joue à ce qu'il ne faut pas faire." 

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