ridiculousthoughts

rUn awAy .

Lundi 10 mai 2010 à 22:00

Quelqu'un a ouvert le ventre du chat.
Ce n'était pas moi. Alors je ne l'aime plus.
Le matin se réveille et l'être apparaît. Une bête acculée ne sera que plus violente. Bien sûr, elle fera quelques tentatives qui se révèleront être vaines. Mais au final, elle aura ce qu'elle voudra. Le coeur est tout près d'exploser quand quelqu'un l'écoute. Si personne ne se relève, c'est qu'elle a sorti ses griffes juste à temps. Des flots de sang et la marée qui descend. Tu ne vois pas quand l'orage arrive. Tu ne vois pas quand la bête arrive dans ton dos. Tu ne vois pas quand elle devient toi.
"L'enfer c'est les autres". C'est toi quand tu l'ignores et quand tu le regardes. Quand tu l'effleures. Quand tu lui parles si près qu'il devient ivre de ton odeur. Quand tu lui promets des mois et qu'il ne te rend rien. Il ne fait que t'abandonner et te rattraper au dernier moment. C'est le tonnerre quand l'orage éclate et que la bête peut enfin respirer après avoir avalé plus qu'elle n'attendait. Elle ne se prépare pas. Elle surgit et retourne se reposer derrière ces barreaux. Aucun effort, se contente de respirer ta peau avant de l'arracher d'un geste précis et net. Tu n'es pas sur la bonne ligne mais tu te démarques au bon moment. Reflet de sang et tu ne crains rien à part cela. Une créature qui s'enfuit. Couverte d'un sang qui ne lui appartient pas. La chair se déchire et l'atmosphère se libère de ta personne. Tu ne manqueras à personne car on ne peut la définir comme telle. Ni sauvage ni libre. La bête ne court que quand il ne le faut pas, pas même pour survivre. Souvent elle se laisse blesser et abattre. L'instant d'après elle demeure seule dans le calme, quand tous les derniers soupirs ont été expulsés. Une phrase qui n'explique rien mais qui dit tout. Tu crois qu'elle t'a embrassée, mais c'est toi qui dévores les restes. Un comportement et puis deux qui se complètent et s'opposent. Qu'elle te lâche. Le temps passé en sa présence ne passe pas, il s'enfuit, attaché au bout d'une corde en acier. Tu remplis une page de phrases sensées et rien ne t'apparaît. Tu lis les chants de Maldoror et n'y voit qu'un pâle reflet de ta personnalité qui est loin d'en être une. Alors conserve les cendres et retourne à la douleur.

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" I don't care if the sun don't shine
I don't care if I'm nervous with you
I'll do my loving in the winter "

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