ridiculousthoughts

rUn awAy .

Mardi 28 juin 2011 à 2:15

Elle s'essouffle la petite. Elle a fait et refait le tour d'ici et de là. Elle connaît pas mal de chansons, son inconscient vous les rejouerait les yeux fermés. Elle ne s'attache plus vraiment qu'à des livres ou des claviers. Elle est devenue un peu plus pâle, un peu plus grande. A force de se faire piéger, elle évite de sortir de chez elle. Mais elle imagine d'autres pièges en retour. Beaucoup plus violents et sanglants. Une douleur physique pour une douleur insomniaque. Cela lui paraît honnête. Mais la lame de son couteau est assez émoussée. Et elle ne trouve pas la pierre à aiguiser des ses frères. Elle déteste le monde extérieur. Elle n'y sort que pour des cookies et se regarder, s'admirer dans leurs vitres noires. 

http://ridiculousthoughts.cowblog.fr/images/photos/ScreenshotPanther.png

She's in parties. BAUHAUS




p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Arial}

Mercredi 22 juin 2011 à 19:55




Je regarde des photos d'elle.
Elle ne reviendra plus.
Et je ne connais plus personne.
Plus personne ne touchera mes épaules.
Je ne laisserai plus personne le faire.
J'avais raison, elle est partie avec cette partie de moi qui était capable de supporter l'extérieur. 
Elle m'a laissée au bord d'une plaine désertique.
Elle m'a laissé des tonnes de cadavres à déterrer.
Elle m'a vendu ce qui comblait la solitude des jours heureux et du ciel bleu.
A juste titre, elle a repris tout cela.
Sa porte restera entre ouverte. 
Et mon chagrin ne finira pas.



Lundi 20 juin 2011 à 18:53

 

Forever's not so long.


http://ridiculousthoughts.cowblog.fr/images/photos/MAgicValley.jpg



Dimanche 19 juin 2011 à 22:19




Tu es arrivé là, les mains en sang.
Ne voulant pas t'endormir, de peur de mourir.
C'était pourtant l'occasion rêvée de disparaître. 



http://ridiculousthoughts.cowblog.fr/images/photos/brzailhero.jpg





Burn that home
Deepen the kiss
Slash their throats
Turn up the music
Close the doors
Let them in
Craving for his body
Learn to drive
Watch them die
Watch them slow
Cut you into pieces
Deepen the kiss
Turn off the screen
Turn off the lights
Lie on the floor
Hide in your own body
Buy a blue shirt
Don't ever find an end






Samedi 18 juin 2011 à 20:37

 Nous sommes dépassés. Complètement et totalement dépassés. Le nombre nous a perdus. Nous avons cru pouvoir maîtriser l'infini. La partie était perdue d'avance. Nous avons joué. Nous avons inventé des jeux, qui nous ont déchiré le corps et cassé les os. Et nous avons continué. Croyant avoir une quelconque place dans un quelconque endroit. Nous avons continué à dompter ce pouvoir insignifiant. Ce pouvoir nous a parfois rongé le bout de l'être et a parfois pénétré notre mystère à notre insu, prenant place dans un endroit que nous avons cru bien gardé. Nous nous sommes regardés ramper pour revenir au même endroit. Nous avons voulu trouver des solutions. Alors nous avons inventé des problèmes. Nous avons voulu avoir des regrets. Alors nous avons inventé les drogues et la vie de famille. Nous avons découvert que tout était possible dans le cadre de notre image. Nous avons avancé sans vraiment réfléchir. Sans réfléchir du tout. Nous avons appelé tout cela la vie. Et nous l'avons compliquer pour pouvoir chercher des réponses. Sans trouver de bonnes questions. Nous tournons en rond. Mais nous faisons bien plus que cela, bien plus de dégâts que cela. Nous tournons en rond et creusons un trou pour nous enterrer. Détruisant ce qu'il y a d'apaisant. Nous tournons tous en rond. Mais ni dans le même sens, ni avec la même intensité. Nous avons identifier le désespoir et la mélancolie. Nous nous réjouissons de rien mais nous nous plaignons de beaucoup. De beaucoup trop. Nous avons une vie facile. Mais cela ne suffit pas. Cela ne suffira jamais. Et si nous disparaissions, pour changer ?

http://ridiculousthoughts.cowblog.fr/images/photos/sadEarth.jpg
p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Arial}

 

Sans la voix, le dialogue est plus audible et seul reste ta main, ses écrits qui finalement remplaceront tes cris. /

Jeudi 16 juin 2011 à 21:15

 
 
 


I am a monster and, I have been set free
 


http://ridiculousthoughts.cowblog.fr/images/photos/punkOrwhat.jpg





Lundi 13 juin 2011 à 11:48

 

They broke me all along,
I'm gonna break everyone on my road.
There's no hide,
nothing could save anyone.



http://ridiculousthoughts.cowblog.fr/images/photos/broke.jpg

Samedi 11 juin 2011 à 0:55



 
 I'm having a good time, destroying my body, feeding the system.


 
  



I"ll see you on The dark side of the moon.

Mardi 7 juin 2011 à 1:41

Je ne sais pas dormir. Je suis affamée. J'ai mal au ventre. Il est trop tard. Ou trop tôt. Je ne peux pas descendre. Je réveillerais quelqu'un que je ne veux pas entendre, ni maintenant, ni demain matin. Elle est partie. Elle a dû se laisser mourir sous un arbre. Il ne fallait pas qu'elle prenne un morceau de moi en partant. Elle l'a caché dans un endroit où vous ne me laisserez pas aller. Et à juste titre. J'ai beau m'ennuyer. Je suis seule. Seule à pouvoir dire que j'ai fermé les portes au moment où j'en avais le moins besoin. Tu peux dire que tout va bien, je devrai vivre avec cela. Je devrai le raconter aux suivants et suivantes. Je ne voulais pas me regarder stagner de la sorte, je pensais plutôt me voir mourir plus tôt que prévu. Erreur fatale. Je suis loin de là et je n'ai rien perdu. Et tout me paraît insurmontable et tout le monde me semble inaccessible. Physiquement, je vais très bien, j'ai même arrêté de fumer. Moralement, je ne peux pas me plaindre, je n'ai rien pour m'inquiéter. Et l'histoire commence ici. A une heure du matin, sur une vieille chaise qui sort du grenier des grands-parents, à travers des doigts longs et griffés, J'ai envie de dire que je suis perdu, mais je ne me suis jamais trouvée. Je me suis toujours contentée d'observer et d'imiter. J'ai envie de dire que je ne sais pas qui je suis, mais je ne suis personne à part entière. Je me suis contentée de voler et mentir. Je ne la verrai plus. Je ne la laissera plus rentrer. Je ne la ferai plus sortir. Elle n'essayera plus de planter ses griffes dans ma peau trop épaisse. Je commence à avoir froid et cette musique me rend triste, c'est la seule que j'ai envie d'écouter. Les gens que je connais ne me donnent plus envie de sortir. Je ne les déteste pas. Je ne ressens rien de plus, rien de moi que de l'indifférence quand je les vois ou entends parler d'eux. Certains me regardent, mais ne me voient pas. Certains m'entendent, mais ne m'écoutent pas. De toute façon, je n'ai rien à dire, pas plus à montrer.

http://ridiculousthoughts.cowblog.fr/images/photos/AliceDana.jpg
This ain't your home
so I'm showing you the door

Vendredi 3 juin 2011 à 23:10



 If you could smile again,
then I would my Friend.




http://ridiculousthoughts.cowblog.fr/images/photos/SHE.jpg
Qui viendra dormir sur mes cours ?




Jeudi 2 juin 2011 à 23:42



Les gens absents,
c'est bien ça l'ennuyeux,
ils tournent tout le temps,
là devant nos yeux,
on croyait défaire l'étreinte d'un coup sec
Et puis finalement,
on se réveille avec. 
Juste une question,
est-ce que ça dure toujours ?
Ces manies qu'ils ont 
de tourner autour
On parle en dormant
est-ce que c'est bien normal ?
Les gens absents,
tout leur est égal.



- Francis Cabrel -

Mercredi 1er juin 2011 à 22:44

Regarde-la. Elle meurt d'envies. Mais elle est incapable de les identifier, de les nommer et de les appréhender. Tout se mélange. Tout se construit. Elle trouve les moyens de détruire les autres avec un seul mot de trop. Dans vingt ans, je serai littéralement sourd et aveugle. Je le suis déjà mais métaphoriquement et uniquement envers les jeunes filles de son âge. Il y aura toujours un endroit où rire de tout. Il y aura toujours une place où regarder le ciel dégagé et les millards d'étoiles. Trouve-la. Elle court et s'écorche les genoux. Vers un endroit que tu connais trop bien. Un endroit où tu es trop allé, tout cela pour perdre des litres de sang et trouver des secondes ignorantes. Retiens-la. Elle est à bout. Alors qu'elle n'est qu'au début de toute chose. Elle me tient pour responsable. Je ne lui répondrai pas. Tu lui diras de te remercier le lendemain. Il y a tes regards qui veulent tout dire. Il y a tes mains qui se perdent au bon endroit, au bon moment. Tu sais exactement quoi faire à quel moment pour la maîtriser du bout des doigts. Et tu ne t'en lasseras pas tout de suite. Tu la laisseras s'approcher assez. Tu lui feras voir un semblant de mystère à percer. Tu la retiendras quelques fois. Tu ne répondras pas vraiment à ses questions. Tu resteras évasif quand elle touchera tes émotions atrofiées. Tu la laisseras se perdre sur ta peau. Tu la laisseras créer un monde autour de vous. Tu ne l'habiteras pas. Tu as brûlé tous ces artéfactes. Ne m'appelle pas. Je suis là mais je ne voulais pas te voir dans son sillage. Ne me parle pas. Laisse-moi me détruire en paix. Laisse-moi creuser ta tombe.


http://ridiculousthoughts.cowblog.fr/images/photos/niagara.jpg

 
When you're a boy, other boys check you out !

 

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast