ridiculousthoughts

rUn awAy .

Dimanche 25 juillet 2010 à 0:22

Je n'ai pas rêvé. Je l'aurais souhaité. Vraiment? Tu ne vis pas vraiment. Tu grandis à travers des histoires qui ne t'appartiennent pas. Et les tiennes, tu les as toutes racontées, il y a déjà un an ou deux de cela. Tu as recroisé son regard et revu son sourire, ni frisson, ni regret. Juste ce goùt d'amertume au fond de ta bouche. Mais cela doit être à cause de la bière que tu viens d'avaler trop vite. Vraiment? Tu ne fais plus de photo. Tu n'écris pas vraiment. Tu racontes ce que pourrait être ton existence. Souvent au conditionnel. Aucune dramatisation, tu t'es déjà résigné. Par exemple, lorsque tu as claqué sa portière à cinq heures deux. Tu n'as pas pleuré, t'as juste écouté Françoise Hardy. Such a cliché; such a mess. Là par exemple, je viens d'entendre un bruit dans la rue. Et bien, je m'en contre-fous. Non, cela c'est mentir. L'espace d'un instant (et pas d'une fille), j'ai osé espéré que ce soit un rancunier venu pour foutre le feu à cette maison, pas forcément celle dans laquelle je dors, mais celle où les gosses gueulent tôt le matin et les parents encore plus fort le soir. I've been putting out fire with gazoline. See my blood enraged; it's just the fear of losing you. Encore un Bowie pour le fun, pour le souvenir. Pour une histoire que tu as broyé sur un mur à coup de marqueurs non indélébiles. Tes bras n'en gardent pas de trace. Ce n'est pas comme si elle n'avait pas eu d'impact et d'importance. C'est juste qu'elle est toujours là, et qu'il te laisse encore boire ses bières et fumer ses clopes, même froissées à cause de sa poche et de son vieux jeans. Un samedi soir sur la terre. Vraiment? Ce n'est qu'une belle chanson que tu apprécies et que tu n'as plus écoutée depuis là. C'est déjà cela; une belle chanson. Pour toutes les autres que tu ne connais pas, celle-là rattrape pas mal d'erreurs. Pourtant ce n'est que quelques vibrations de l'air particulières. Mais il fallait les trouver. /
 

Dimanche 18 juillet 2010 à 1:43

J'ai lâché tant de lest,
Essuyé tant de refus,
Colmaté quelques brèches,
Forcé des portes sans issue;
Dites-moi où le bât blesse,
Si vous lavez jamais su.
Même si quelque chose est mort,
Je ne m'avoue pas vaincue;
J'espère marqué encore quelques buts.
Côté jardin, côté cour;
C'est toujours le temps qui court
Et moi qui cours après vous.
Côté jardin, côté cour;
La distance me prend de court;
Je me sens mal tout à coup.
Des bunkers-forteresses 
Se dressent à perte de vue;
Mes signaux de détresse
N'ont pas été entendus.
Même s'il fait mauvais dehors,
Même si la cause est perdue,
J'aurais, une fois encore, survécu.
Côté jardin, côté cour;
Pourrait-on faire demi tour,
Tout revoir de bout en bout?
Côté jardin, côté cour;
M'avez-vous percé la joue?
Je ne tiens plus bien debout.
Faut-il défier le sort
Et recharger les accus
Faire semblant d'être fort?
Je ne sais plus.
Côté jardin, côté cour;
Seriez-vous aveugle et sourd?
L'air du soir devient plus doux.
Côté jardin, côté cour;
C'est toujours le temps qui court;
Et moi qui cours après vous.
Côté jardin, côté cour;
Seriez-vous aveugle et sourd?
Côté jardin, côté cour;
Côté jardin, côté cour;
C'est toujours le temps qui court!
Côté jardin, côté cour...
- Françoise Hardy -

http://ridiculousthoughts.cowblog.fr/images/prapsat14.jpg
Même si je l'ai déjà mise, 
Je l'empreinte à nouveau;
Allez savoir pourquoi...

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Lundi 12 juillet 2010 à 14:10

 
"J'ai pas vraiment eu envie d'en ouvrir une autre
Mais voilà, j'ai chaque fois inconsciemment envie de me noyer dans la prochaine."




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