ridiculousthoughts

rUn awAy .

Jeudi 10 février 2011 à 20:37

C'est sans aucun doute l'une des choses les plus effrayantes qu'il m'a été donné de découvrir. Ce concept me dépasse totalement. Et aujourd'hui, les conséquence sont simplement dramatiques et un retour en arrière est impossible. Et les libertés sont irrémédiablement condamnées.
Après tout, il n'a jamais été question que des même choses. Croître pour croître. La machine est lancée et le pilote est mort etouffé depuis longtemps. Comme toujours, personne n'a voulu réagir alors on a fait comme on a toujours fait. On a déguisé ce qui pouvait l'être et masqué ce qui devait l'être.
Un scandale de plus, un scandale de moins, un massacre de plus, un massacre de moins.
Qui fera la différence ? 
Qu'est-ce que j'ai fait depuis ?
J'ai cherché à m'anéantir pour un pauvre con, j'ai soigné ma dépression, j'ai compris mes erreurs , j'ai pris des choix
et j'ai cherché à te retrouver.


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Don't leave me again; 

Don't let me make the same mistake again ! /

Dimanche 6 février 2011 à 22:14



" Qu'y a-t-il de plus fort que la peur ?
Cherchez donc, Emilie ! "



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My life wears forbidden colours .

Jeudi 3 février 2011 à 23:10

Ce jour-là, il faisait bon. Ni trop chaud, ni trop froid, un ciel dégagé et un petit vent. Des conditions idéales pour gagner un match perdu d'avance. L'équipe est déjà échauffée et j'ai réussi à transmettre mon grand sourire; nouveau mais pas timide. Sauf qu'il semble énerver quelqu'un. Ce jour-là, il restait des tonnes de rancoeur dans ma poitrine et sans avoir planifié, je l'ai libérée. Les premiers coups de sifflets sont sifflés et l'équipe se réunit sur le terrain comme d'habitude. Je suis encore sur le banc, je ramasse mes dernières affaires. Il me fait une remarque. Je le regarde, j'essaie de le tuer à travers ce regard, il semble le percevoir. Par contre, sa joue gauche, elle, a bien perçu mes phalanges droites. Elles me font un mal de chien, cela passera; j'ai un match à aller gagner. Je ne pense plus, je respire comme si je venais de découvrir l'utilité de ces deux organes cachés sous mes côtes. Les filles m'accueillent avec des regards étonnés, voire remplis de reproche, pour certaines et de grands sourires pour d'autres. Le coup de sifflet final a retenti après cinq minutes, m'a-t-il semblé. Nous venons de battre les premières de notre série. Ce sont les attaquantes, que je croyais maladroite, qui ont marqué. Aucune joueuse ne mérite plus qu'une autre. Toutes se sont battues sans retenue, sans rien attendre en retour. //

SO LONG COWBOY !

\\ " Maintes fois j'ai écrit un scénario implacable. "
" Que dire? Pas grand chose; tout cela devait arriver.
  L'important, au fond, c'est de crever l'abcès,
  hurler, extérioriser, en morceaux t'enterrer. "





Mardi 25 janvier 2011 à 22:06

Cette immobilité me rend dingue. Je ne tuerai personne. Mais je blesserai quelqu'un. Que ce soit physiquement, moralement, consciemment ou inconsciemment. On ne peut faire un tel deuil sans emporter et perdre quelques bouts en passant. D'un autre côté, cette reprise de contrôle devient sacrée. Et je ne laisserai rien ni personne venir la saboter. D'ici là, j'arrête tout. Indéfiniment ou pas. On verra bien si je recommence. En attendant, j'ai effacé tous les numéros qui ne rappellent pas. Je n'ai verrouillé aucune porte, au contraire, j'ai déverouillé toutes celles qui l'étaient. Et j'ai ouvert celles que je ne regardais pas. J'ai dit ce que j'avais à dire sans attendre de réaction. J'ai bien fait, tout cela est parti. Il ne suffisait que de cela. J'arrive aujourd'hui à rire sans penser aux chagrins que je vais devoir essuyer quelque part dans l'ombre d'un autre. Et je peux me lever, je peux vivre avant que le soleil se lève. Preuve qu'il y avait bien quelqu'un pour tuer ses démons; preuve qu'elle respire bien et à nouveau. 

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Joker:"We can't let her here."/

Vendredi 14 janvier 2011 à 10:11


"Et je voudrais te dire: ça ira mieux demain,
T'arracher un sourire
Mais tu n'entends plus rien.
C'est peut-être la peur
Qui rend aveugle et sourd,
Qui étrangle l'amour,
En étouffe pour toujours 
Les cris..."
F. Hardy

 

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Et je sais que le jour viendra où je pourrai en mourir de rire./


Lundi 3 janvier 2011 à 21:26

 Je me suis anéanti 
Sans un seul mot d'esprit
J'ai si bien joué mon rôle
Que personne n'a trouvé ça drôle
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Mercredi 15 décembre 2010 à 21:40



Névralgie des jours heureux, cette carapace s'est épaissie. Et les chats sont quelque part, absents. Contradiction des jours heureux, les murs ne sont plus ni blancs, ni vides. Quelqu'un reste fixé sur les mêmes vieux films qui, au fond, racontent la même histoire. 

"Même les soirs où cet homme
Qui s'endort ce soir à Bruxelles
S'approchait pour jouer avec elle.
Même les soirs où cette femme
Qui a voulu rester ici, disait
Nous avons la belle vie."


Dimanche 5 décembre 2010 à 18:29



"Là-haut, on te mène en bateau.
Tu pourras jamais tout quitter, t'en aller.
Tais-toi et rame."

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Mercredi 24 novembre 2010 à 1:17

Je marche vite. Dans le froid, mais je n'ai pas froid. Personne ne me croise, plutôt logique à cette heure. Je ne sais même pas où je regarde et j'ai perdu mes pensées. Je les ai laissées s'égarer en territoire défendu et maudit. Ton visage ne me revient même pas exactement. Et je ne sais même pas dire si j'en ris où si j'en pleure. Je vis dans un rêve éveillé. Ce qui est bien avec les rêves, c'est que tu finis par te réveiller. Mais les rêves éveillés, à un moment ils t'usent et toi, tu ne vois rien venir. Tu te dis, oh chouette, ce rêve est mon rêve. Mais non, ce n'est que ta vie. Je me cherche des excuses là où je n'en ai pas besoin. Je m'invente des vies. Je n'en ai qu'une à construire et à fleurir. Et je ne sais toujours pas si je ris ou pleure. Je me suis réveillée un matin, ce matin, et je ne savais plus rien. Enfin non, j'ai plutôt réalisé à quel point ce savoir pouvait être éphémère et instantané, et tellement effrayant. Je n'arrive même pas à me résigner, à oublier tout ce que j'ai déjà pu engendrer. Ton regard ne m'aide pas; les vôtres non plus. J'ai vu une photo d'une belle actrice, qui en fait est bien plus que simplement belle, et elle m'a fait pensé à un vieil ami. Et je me dis qu'il doit être drôlement bien, au chaud à côté de ces questions qu'ils se posent mais à côté desquelles il dort peu mais bien. J'aimerais le revoir et parler de tout et de rien, comme il n'y a pas si longtemps. Et puis me réveiller de ce rêve dans lequel je me suis enfermée sans raison, peut-être par ennui.

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Les ailes de l'héroïne ont frappé encore plus fort qu'on ne le croyait; tant de poussières./

Jeudi 18 novembre 2010 à 19:01

 
Combien de fois au fond de toi,
ta vérité m'a détestée ?



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they built it up just to burn it back down./

Dimanche 14 novembre 2010 à 0:35

 Lui parler. Mais pour quoi lui dire? Le regarder, le faire parler. Et reconnaître cette déception si familière. La revoir dans ses yeux et dans ma gorge. Ou alors, le provoquer une dernière fois. Non, encore une fois. Dire quelques mots, loin d’être anodins, même pas recherchés, juste perçants. Capturer son regard et ses lèvres sans les toucher. Lui montrer, lui faire comprendre. Le compromettre, le mettre en face, l’affronter, lui faire affronter cette vérité inacceptable car trop exceptionnelle. Et puis partir, sur un sourire. Sans trop en faire, le laisser sur sa faim, le laisser digérer ce qu’il ne veut pas voir, mais qu’il connaît par coeur. Certaines de ses images me hantent et d’autres me font mourir de rire, c’est peut-être cela, ce qui tue; le romantique et le grotesque traduits, maquillés avec tant de non-dits. Tout le monde a beau en rire, il lui reste de ces regards. Les mêmes qui auraient tout déclenché. Dans un monde transparent, utilise toujours le conditionnel; autrement n’est pas envisageable. Les mêmes qui veulent faire passer tant de choses et que je coupe avec violence, mais que je vais rechercher trois minutes après. Il me les rends plus que souvent. Après cela, quand il n’est plus dans le secteur, le vide reprend du terrain et ce n’est jamais agréable. J’ai toujours envie de rouvrir cette portière de tout jeter là, de courir, de hurler son nom en silence et de le voir sortir. Avec cette envie, cette autre envie légitime de dormir enfin. D’être tranquille, de voir de belles choses sans ressentir le besoin de les nommer, de les comprendre. Quelques jours, je m’en remets, je l’oublie minutes par minutes. Et puis, j’essaie à nouveau d’éviter ses yeux. Mais les miens finissent par céder. Il a essayé de faire passer une certaine colère, mais elle n’a pas été crédible, pas une seule seconde. Sur toute la ligne, j’aurai réussi à creuser un fossé entre mon corps et le reste de cet être qui est sensé maîtrisé l’autre. Sans jouer avec le feu, je ne brûlerai pas. J’ai regardé mes mains prendre les braises, sans réagir. Personne n’a vraiment réagi. Ils ont continué à parler. Aujourd’hui, je regarde encore mes mains avec plus d’étonnement que ce jour: il n’y a aucune trace, sauf celles que j’ai infligé par un solide pur, autre débat. Cela m’inspire et me respire. J’essaie d’en dissoudre les souvenirs, mais je n’ai ni soluté ni solution. C’est comme s’il avait tout gardé, tout congelé pour que des scientifiques en début de carrière se prennent à s’amuser avec des fragments de vies, avec des lunettes de protection encore trop grandes et un tablier encore blanc. S’il a congelé quelque chose, il a congelé du vide, je ne cherche à leurrer personne. Je sais bien qu’il serait du genre à gaspiller de l’énergie commune pour s’épargner un peu de chaleur personnelle mais si éphémère. Au milieu de tout cela, il reste deux questions cruciales que personne n’a osé posé. Par contre, j’ai donné un embryon de réponse et quelque part, à un moment donné, de son côté aussi. Deux questions dont vous avez peur de réveiller la formulation, peur de déterrer le cadavre que vous aviez enterré vivant. Parce que tout le monde a toujours fait comme cela, ce qui est nouveau, ce qui dérange, on en parle à peine, on va le chercher en pleine nuit noire pour aller l’ensevelir dans son sommeil. Je suis une criminelle, vous êtes des êtres humains. Au secours, je suis coincée au milieu de portes grandes ouvertes. 

 

 
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Des clichés de première anné et de ses professeurs, ma fille. /

Dimanche 7 novembre 2010 à 21:26

A la mémoire de nos larmes
Au nom de tous nos rires
Au nom de tout ce qu'on aurait pu devenir
Au nom de tout ce qu'on n'a jamais su se dire.
Au nom des hommes
Qui ne pensent qu'à
S'enfuir.
 
 
-Miossec-
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I Don't wanna go
I Don't wanna stay
Don't really know what I want anyway.
What the hell wanna you me to say ?
I don't wanna leave you behind. /
"Run and hide" Anna Chalon From "Je l'aimais"

Lundi 1er novembre 2010 à 21:21

"J'irai jusqu'au bout de chemin. Et quand ce sera la nuit noire, Je serai bien." Il y a des tas de façons de commencer une histoire. Toi, tu n'as rien commencé mais tu écris la fin. Absurdité des jours heureux, tu ne pleures que devant ce chat mort et noir. Tu n'as jamais rien possédé, ni personne. Tu y as cru jusqu'au jour où. Je ne me lasserai pas assez vite de te regarder t'enfoncer dans le pénombre de tous ces verres vidés. Je ne me lasserai pas de te rappeler ce que tu as appelé quelques erreurs. Je ne me lasserai pas de m'enfuir au mauvais moment. Oh non, tu n'as rien détruit. Tu n'as pas pris la peine de m'empêcher de construire un château de légende caché. Enfermé dans un bois, tu sembles être au milieu du chemin. Tu te retournes de tout côté mais tu ne distingues ni le début ni la fin infinie. Enfermé dans un rêve, tu es au début de quelque chose. Tu ne te doutes de rien; quand tu marches, tu ne regardes que tes pieds. Quand tu fumes, tu ne regardes que les cendres qui s'écrasent. 

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On vous dira sans doute que mon histoire est bizarre
Je sais, mais je peux pas m'arrêter
Vu qu'il n'y a plus de noms sur les gares . /
Sheller

Dimanche 10 octobre 2010 à 22:10



But he said 
"Leave me alone
I'm a family man
And my bark is 
Much worse
Than my bite"
He said 
"Leave me alone
I'm a family man
But if you push me
Too far
I just 
Might..."




Let my dreams become lies

Vendredi 8 octobre 2010 à 22:51



Seems that I have been held
In some dreaming state
A tourist in a waking world
Never quite awake
No kiss no gentle word
Could wake me 
From this slumber
'Till I realize that
It was You
Who held me under
No more dreaming
At the dead
As if death itself
Was undone
No more dreaming
Like a girl
So in love
With the Wrong world.
I never could
Go Back.

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Someone's slipping through the hidden door./

Lundi 4 octobre 2010 à 21:51



J'aimerais que quelqu'un
Vienne et me délivre
Mais celui
Que je viens de choisir
M'a donné
Juste assez
Pour survivre
Et trop peu pour
M'enfuir

Et je reste
Prisonnier de mes promesses
A tous ces marchands de tapis
Qui me font dormir
Sur de la laine épaisse
...
Je ne possède
Même pas mes désirs
Je me parfume
Aux oxydes de carbone
Et j'ai peur de savoir
Comment je vais finir

Je regarde s'éloigner
Les rebels
Je me sens à l'étroit
Dans ma peau
Mais j'ai juré
Sur la loi des échelles
Si un jour je veux mourir
Tout en haut
Il faut que je prenne
Ma place dans le traffic.
...

Quoique je dise
Et quoique je fasse
Il faut que passent
Les voitures noires...

 Les voitures noires...


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SEX CRIME !






Lundi 27 septembre 2010 à 21:00

 

Ce qui ressemble au hasard,
souvent,
est un rendez-vous


Lundi 27 septembre 2010 à 14:57



Et qui ont à jamais, le coeur à marée basse 



Mardi 21 septembre 2010 à 19:32


"Même si quelque chose est mort
Je ne m'avoue pas vaincue
J'espère marquer encore
Quelques buts." 

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Seriez-vous aveugle et sourd?/

Jeudi 16 septembre 2010 à 22:29




" Quand t'as rien à aimer,
tu peux plus dormir sans du Rock'n'roll "




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