ridiculousthoughts

rUn awAy .

Jeudi 3 février 2011 à 23:10

Ce jour-là, il faisait bon. Ni trop chaud, ni trop froid, un ciel dégagé et un petit vent. Des conditions idéales pour gagner un match perdu d'avance. L'équipe est déjà échauffée et j'ai réussi à transmettre mon grand sourire; nouveau mais pas timide. Sauf qu'il semble énerver quelqu'un. Ce jour-là, il restait des tonnes de rancoeur dans ma poitrine et sans avoir planifié, je l'ai libérée. Les premiers coups de sifflets sont sifflés et l'équipe se réunit sur le terrain comme d'habitude. Je suis encore sur le banc, je ramasse mes dernières affaires. Il me fait une remarque. Je le regarde, j'essaie de le tuer à travers ce regard, il semble le percevoir. Par contre, sa joue gauche, elle, a bien perçu mes phalanges droites. Elles me font un mal de chien, cela passera; j'ai un match à aller gagner. Je ne pense plus, je respire comme si je venais de découvrir l'utilité de ces deux organes cachés sous mes côtes. Les filles m'accueillent avec des regards étonnés, voire remplis de reproche, pour certaines et de grands sourires pour d'autres. Le coup de sifflet final a retenti après cinq minutes, m'a-t-il semblé. Nous venons de battre les premières de notre série. Ce sont les attaquantes, que je croyais maladroite, qui ont marqué. Aucune joueuse ne mérite plus qu'une autre. Toutes se sont battues sans retenue, sans rien attendre en retour. //

SO LONG COWBOY !

\\ " Maintes fois j'ai écrit un scénario implacable. "
" Que dire? Pas grand chose; tout cela devait arriver.
  L'important, au fond, c'est de crever l'abcès,
  hurler, extérioriser, en morceaux t'enterrer. "





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