Ce n'est plus un vide . Ce n'est même pas de l'amertume . Ce ne sera jamais de la déception . Ce
n'est même pas la peine de tenter de faire passer cela pour des quelconques regrets . Quoi qu'il en
soit , il y a bel et bien quelque chose là à l'intérieur qui empêche de boire le verre de trop , de sourire
trop longtemps et de remonter trop vite . Personne ne nommera ce quelque chose qui dévore tout le
reste , qui empoisonne le mystère et qui tient les paupières ouvertes . Personne ne sera blessé ou
disparu , guerre sans haine ni violence qui perd ses raisons d'êtres qui n'ont jamais vraiment eu lieu
d'être . Tu ne sais pas pourquoi tu la regardes comme cela , pourquoi soudain elle t'a parue si fragile .
L'air est bien plus lourd , presque irrespirable , asphyxiant . Je ne crois plus que demain cela ira mieux .
Sans doute serais-je devenue défaitiste un lendemain de veille qui m'échappe encore . Aucune ombre
t'entoure et le ciel est bien trop claire pour une fin de soirée . Sans doute auras-tu été un peu faible face
à ces mains glacées . Mais il n'y a rien à faire , chaque fois son sourire te rappelle à ses souvenirs . Sans
doute seras-tu coincé pour toujours dans son esprit . Tu avais compris que les ponts finiraient par
s'effondrer ; de chaque côté du courant , on n'entend plus que le bruit des feuilles qui s'emmêlent au
vent . Et si tout se meurt , personne n'a le droit ou le devoir de s'en vouloir . C'est juste un fait , toutes les
choses finissent par se tordre sur elle-même . Et si un genou craque , peut-être te restera-t-il les vendredis
soirs froids .
n'est même pas la peine de tenter de faire passer cela pour des quelconques regrets . Quoi qu'il en
soit , il y a bel et bien quelque chose là à l'intérieur qui empêche de boire le verre de trop , de sourire
trop longtemps et de remonter trop vite . Personne ne nommera ce quelque chose qui dévore tout le
reste , qui empoisonne le mystère et qui tient les paupières ouvertes . Personne ne sera blessé ou
disparu , guerre sans haine ni violence qui perd ses raisons d'êtres qui n'ont jamais vraiment eu lieu
d'être . Tu ne sais pas pourquoi tu la regardes comme cela , pourquoi soudain elle t'a parue si fragile .
L'air est bien plus lourd , presque irrespirable , asphyxiant . Je ne crois plus que demain cela ira mieux .
Sans doute serais-je devenue défaitiste un lendemain de veille qui m'échappe encore . Aucune ombre
t'entoure et le ciel est bien trop claire pour une fin de soirée . Sans doute auras-tu été un peu faible face
à ces mains glacées . Mais il n'y a rien à faire , chaque fois son sourire te rappelle à ses souvenirs . Sans
doute seras-tu coincé pour toujours dans son esprit . Tu avais compris que les ponts finiraient par
s'effondrer ; de chaque côté du courant , on n'entend plus que le bruit des feuilles qui s'emmêlent au
vent . Et si tout se meurt , personne n'a le droit ou le devoir de s'en vouloir . C'est juste un fait , toutes les
choses finissent par se tordre sur elle-même . Et si un genou craque , peut-être te restera-t-il les vendredis
soirs froids .
Moi je voulais tout simplement te plaire et ne pas finir en sang . /