ridiculousthoughts

rUn awAy .

Dimanche 20 mars 2011 à 1:37

Ceci n'est pas mon jeu, je n'en fais pas partie. Je l'ai créé. Contradiction par nature. J'ai fini de m'excuser. Et puis, on me reproche de vivre. On me dit que je ne prends pas la bonne direction. Mais la direction pour où? On me conseille des chemins. Histoire de trouver la bonne issue. Mais je ne veux pas partir, je ne veux aller nulle part. Je suis bien ici. Malgré tout ce que l'on dit, tout ce que l'on pense. Rien n'importe que ma vie. Et puis celles qui font que j'ai envie de la poursuivre. J'ai un amour magnifique, mais caché. Personne ne veut le laisser vivre plus de quelques heures. J'écoute des chansons qui créent mes autres mondes. Ceux dans lesquels tout est possible et rien n'est hors de portée. J'en ai assez des malentendus et des non-dits. Je n'accepte pas la négation. Il n'y a rien à ajouter. Vous voulez rire. J'ai horreur d'avoir le mot de la fin. J'ai horreur qu'on m'impose ces limites qui sont si facilement franchissables et qui ne représentent rien. Rien à part du vent qui joue avec nos directions. J'aimerais me dire que tout cela n'est pas réel. Je me le dis. Mais j'aimerais savoir que c'est vrai. Je parle au conditionel car à présent j'ai compris que rien ne dure. Que rien n'est acquis. Et qu'il est toujours difficile d'émerger de ces rêves, surtout des miens, et des siens. Je passe désormais mon temps à m'inspirer. Et je ne comprends pourquoi je veux plus que ce que je ne peux avoir, pourquoi je me lasse si vite. Oui, je pleure. Non, je ne m'en veux pas. J'ai souvent envie de me résigner. Je ne le fais pas. Et je pense à ceux qui ne le feront pas. Vous ne changerez pas une équipe qui perd. Surtout la mienne. Je l'aime beaucoup, mine de rien. Le chat n'a jamais pu dormir avec moi. C'est peut-être cela qui fait qu'aujourd'hui je ressens le vide après chaque pas posé dans le monde extérieur. Mes jambes ont parcouru des kilomètres et des kilomètres. Ma tête a pensé des millions de phrases. Mais combien de fois allez-vous laisser mon être amoureux se déchirer de part en part ? Vous avez eu la gentillesse de le recoudre. Mais je ressens toujours quelque chose de différent à l'endroit où vous avez troué ma peau. Ce n'est pas une plaie béante. Il n'y a pas des litres de sang à mes pieds. Mais cette sensation n'est supportable que lorsque je sens sa proximité. Sérieusement, combien de temps allez-vous me laisser hésiter ? Hésiter entre les arbres et les fleuves. J'ai froid et mal aux jambes. Cela passera. Dans peu de temps, j'aurai trop chaud et mon corps répondra du tac au tac. En attendant, je ne regrette pas, je n'ai pas peur d'oublier, j'en veux à ceux et celles qui m'ont permis de croire qu'il y avait une issue belle et positive. Je ne me sens pas mal. Je ne me sens pas seule. Je ne me sens pas du tout. Ce n'est pas froid que j'ai, ce n'est pas le vide que je redoute; je ne trouve pas les mots pour l'exprimer et je ne crois pas qu'il y en ait vraiment. Et j'en ris Et j'en bois. Et ainsi de suite. Je connais quelqu'un à qui je pourrais parler sans prononcer le moindre mot, juste avec des regards et puis d'autres choses. Je veux qu'il comprenne. Je veux qu'il me parle à son tour. Je ne parle plus au conditionnel car j'ai compris que si rien n'est acquis, c'est parce qu'on n'a pas envie de l'acquérir. Moi, j'ai juste apprivoisé cette envie. Et dans le fond, ce n'est pas si difficile, de regarder quelqu'un dans le fond des yeux et dire le fond de sa pensée. Alors je l'ai fait, et j'ai vu une réponse différente de celle que j'ai pu entendre. Je cherche encore l'erreur. Mais il n'y a rien à faire, ses regards me font toujours chavirer et son sourire ne peut que réveiller le mien. A quoi bon lutter. Je m'endors sous trois couvertures et ma tête repose entre quatres oreillers. Il n'y a pas d'erreur. Ils nous ont fait croire qu'il y en avait une. Il n'y a d'erreur que quand ton intégrité physique est menacée. En l'occurence, j'ai connu plus menaçant comme circonstance. Je m'égare et je me retrouve au même endroit. Un espace restreint mais si chaleureux. Si seulement tu pouvais comprendre ce qu'il se passe lorsque tu disparais. Complexe et audacieuse. Des ombres et des mystères. Des épouses et leurs fragilités béantes, autre débat et autre contrée.

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Aurais-je un jour assez de cran pour retourner au combat ? Bruno Caliciuri. /

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