ridiculousthoughts

rUn awAy .

Vendredi 28 mars 2014 à 3:36

Quoi qu'il se passe. Quoi qu'il arrive. Qui que nous aimions, pour des annés ou pour une vie, ou pour une nuit. Le jour finira par se lever. Dans quelques heures. J'évite le café. Une drogue à la fois. Trop de sérieux. Des projets. Des prénoms retenus. Les gens trichent. Moi la première. Et la dernière. Et je ne parlerai même pas de toi. Tout nous échappe. Mon père croyait à tellement de choses à mon âge. Aujourd'hui, il les regarde avec dépit. Tout n'était qu'un leure. On lui a menti des années durant. Ses propres parents. Et j'entre en scène, en ne croyant en rien, sauf peut-être dans les neurosciences. L'écoutant pleurer après cinq verres de vin à peine. Il a tant de mal à lâcher prise. Mais comment peut-on quand on te fait passser des conneries dans le sang depuis l'âge de un jour ? Ne me demandez pas de croire en quoi que çe soit. Ne me demandez plus de payer pour un film. J'ai eu ma dose. Ne me demandez plus comment. Ne demandez jamais pourquoi. Demandez plutôt quand. Personne ne sait. Personne ne veut savoir. Et pourtant, tout le monde prétend. Tellement de choses passent. Crois-tu vraiment que? Le monde a tellement de regrets. Tellement de chose qu'on promet. 
 
 
 


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Je suis un mutant,
Un nouvel homme,
Je ne possède même pas mes désirs 
Je me parfume aux oxydes de carbone
Et j'ai peur de savoir comment je vais finir
Je regarde s'éloigner les rebels
Je me sens à l'étroit dans ma peau
Mais j'ai juré sur la loi des échelles
Et si un jour je veux mourir tout en haut 
Il faut que je prenne ma place dans le trafic.
 
F. Cabrel 

Mardi 11 mars 2014 à 18:44

     


       Ne tuez pas les être humains. Laissez les vivre avec leur culpabilité. Elle les mangera vivant. Londres brûlera, quoi qu’il arrive. Les cadavres s’empileront  à chaque coin de rue à ce rythme-là. Tu auras toujours tord. Tu passeras toujours après. On ne reconnaîtra jamais aucune idée nouvelle. Arrête de te battre. Et enfuis-toi où personne n'ira. Tout est déformé. La guerre est à nos portes. Et le monde se résumera à une poignée de sang. Je ne veux pas d'enfants pour qu'ils ne voient jamais ce que nous sommes. Des monstres assoiffés de scandales. Qu'est- ce qui a foiré et quand ? Je pourrais défoncer la mâchoire de tous ceux qui se mettent sur la route des êtres innocents. Si tu trouves cet endroit, garde le secret. Endors-toi sur le sol froid pour que ton corps se réveille vivant. Personne n’hésitera jamais une seule seconde pour venir saccager les plaines, juste par jalousie, par mépris. Il n’y a rien au bout de ton chemin. Les côtés sont incendiés. Les trous sont de plus en plus profonds. Si tu regardes assez longtemps dedans, tu ne verras rien et puis rien. Le silence est une ombre lointaine qui court dans la direction opposée. Ne riposte jamais. Ne bronche surtout pas. Quelqu’un pourrait t’entendre et venir découper toutes tes artères une par une. Juste pour le divertissement des téléspectateurs.


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They feed us to ourselves

Vendredi 21 février 2014 à 22:58


Le problème avec les fêtes, et les drogues, c'est le retour à la réalité. C'est que tu vas toujours rentrer par ce chemin qui surplombe le chemin de fer. Que tu auras toujours envie de te jeter par dessus. Parce que tu sais que ton sentiment d'invicibilité disparaîtra dans quelques heures. Que dans quelques heures tu ne te sentiras pas plus haut que la poussière qui loge ta moquette depuis lundi. 
Le problème avec la vie c'est la réalité. Que les moments exitants ne dureront pas plus de quelques minutes. Ce goal marqué. Ce goal sauvé, surtout celui-là. Les messages anodins remplis d'émotions. Les regards en coin plein de complicité. La confiance. Le bonheur d'un enfant. Le retour d'un homme égaré. La réalisation d'une vie. 
Le problème avec les lanceurs d'alerte, c'est qu'ils ne sont pas assez nombreux. Retranchés dans des ambassades, le monde les a oubliés. Le voile des médias camisolés, nous ne le voyons plus. En fait, nous ne l'avons jamais vu. Pourtant il est là, comme le nez au milieu du visage de Mycroft. La fiction nous maintient à l'abri des psychoses les plus exotiques. Le cinéma nous exploite sans que personne ne relève quoi que ce soit.
Le problème avec toi, c'est que tu n'existes plus.
Le problème avec moi, c'est que je les ignore tous.
Le problème avec le terrain, c'est qu'il a été mal conçu.
Le problème avec le système, c'est que nous croyons tout savoir de lui. Nous ignorons qui il est. D'où il vient. Où il va. C'est que certains croient pouvoir le guider et le mener à la baguette. Il n'a pas lieu d'exister.
Le problème c'est que je sais quand quelque chose est sur le point de s'écrouler. Every single time. Je ne veux pas savoir comment ni pourquoi je le sais. Je veux juste que cela cesse. C'est épuisant. J'ai toujours quelque chose en tête qui ne m'appartient pas.
Maintenant, endors-toi. Car j'hanterai tes rêves jusqu'à ce qu'ils s'évanouissent dans l'air fin. 
Je souhaite que ce soit la guerre pour que je puisse t'abattre de sang froid et être acclamée comme un putain de héros. They would pin a medal on  me.





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Hold back the tears. They will hurt you again.

Jeudi 14 novembre 2013 à 17:03


Wave goodbye to the life without pain

Oh what have you done ?

Love is lost

You know so much it's making you cry

You refuse to talk but you think like mad

David bowie


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Oh I'll hate myself untill the day I die
I'm sorry and I love you
I need you more than dope

Vendredi 18 octobre 2013 à 22:56

 J'aime marcher à ce moment. Pas ce moment-ci. Mais ce moment-là. Oui, celui-là. Celui où je suis seule au milieu du chaos. Et la ville dort, et va bientôt se réveiller.
Why you gotta be like this ? You're never gonna bring him back.
 J'ai aimé peu de choses dans ma vie autant que ce moment. La nuit t'entoure de toute part. Et de fait, tu tournes sur toi même, et là, tu trouves ce moment où rien ne peut arriver. Bien mieux que le moment où tout pourrait arriver. Non, là, rien. Rien du tout n'arrive de loin ou de près. C'est terrifiant et aù-delà du magique à la fois. 
C'est comme une dune au Danemark. Tout est là. Sauf quelque chose que tu ne peux identifer. Mais quand tu le vois devant toi. Tous les mots te tombent dessus et tu ne sais plus parler. Tu pourrais hurler. Mais non, quelque chose bloque. Et c'est toi. Alors tu t'assieds sur cette énorme dune, et tu admires la mer en contrebas, venir et partir sans aucune retenue. Tu l'envies tellement cela a l'air facile d'aller et venir. 
 
Mais non. Bienvenue dans ce monde pourri. Où tout a un prix. Qu'il soit monétaire ou émotionnel. Tout a un putain de prix. 
 
Mais tout le monde t'attend au tournant. Donc pas question de faire une fausse note.
 


 
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If I'm a danger to myself, just think of what I could do to you
 
Role model number one taught you to shave
 
Role model number two took you to PTA
 
They tell us how to dress and 
 
Teach us to obey
 
But they never heard a word that
 
You had to say
 
For shame
            OTEP SHAMAYA

Jeudi 5 septembre 2013 à 19:49

T'as même pas le temps de réagir. Ton cerveau a encaissé l'info. Pas ta conscience. D'ailleurs, tu sais même pas comment réagir. Tu souhaiterais avoir le manuel dans la poche. Y a rien. Les yeux qui piquent et un goût de métal. D'un coup, l'oxygène a presque un goût savoureux. J'ai beau savoir qu'on va tous mourir un jour ou l'autre. Je peux encaisser pas mal, je peux gérer des tonnes. Mais ça, je crois que j'aurai toujours du mal. J'ai parlerai pas. Je sais pas quoi en dire. Je peux juste écrire que. Que je ne peux pas en parler. 

 

Et t'as plus que le mer pour aller te jeter et te faire bouffer par les méduses. 

Et du mauvais rosé pour les jours où tout va bien. 

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C'est pour ça que j'ai mal dormi.

Samedi 17 août 2013 à 23:39

 


An illness is not something you can't understand.
A different behaviour from yours does not always mean illness.
Leave them alone. 
Let them sleep. 
Or I will show you things you will never unsee, ever. 
Not a threat, a warning.
Stay the fuck away. 



They stole my skin so I disappeared. 
No struggle, no looking back.
Revenge and drugs have one thing in common.
They repel me. 
You never know what will hit you.





Samedi 20 avril 2013 à 13:52

Nobody moves 
Nobody gets hurt
But where's the fun in that ?
You get what you deserve.

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Strike back !

Dimanche 17 mars 2013 à 20:33

 

     Felix était dans cette foule. Le cœur nauséeux et le souffle court. Trop de corps le séparaient de chaque sortie.

     

     Felix a perdu toute notion de commencement et de fin. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il devient profondément triste à la fin de Twin Peaks. Et alors, il ne veut plus sortir pendant quelques temps parce qu'il sait que ce n'est pas Twin Peaks dehors. Pas d'agent spécial fascinant et fasciné. Pas de musique parfaite au bon moment. Pas de sycomores. 


     Felix rêve d'avoir une amie androgyne. Pour qui il serait le seul à compter. Mais il évite les gens. Alors il comprend très bien qu'il ne la rencontrera jamais. Il fut un temps où cette réalité ne lui paraissait envisageable. Il s'est résigné. Il en dort même mieux.

     

     Felix a compris que sa vie n'avait ni sens ni finalité. Il comprend que certaines personnes peuvent inventer des scénarios pour ne pas l'accepter, il n'essaie pas de leur faire changer d'avis. Il a depuis longtemps refusé de vivre bercé par le mensonge. Alors il se lève, toujours en sachant que ce n'est pas vraiment indispensable. Et il s'endort parfois sans le vouloir. Il s'est trouvé des objectifs. Mais il sait très bien que rien n'a vraiment d'importance. Faire des études pour trouver un travail intéressant pour gagner de l'argent pour avoir une belle maison, une belle voiture, une dizaine de chiens allemands. Faire des rencontres pour s'accrocher à certaines personnalités pour en trouver une particulière pour l'épouser pour se reproduire pour avoir le coeur brisé et les emmerdements. Pour tout enterrer. Pour tout perdre.


     Felix se sent beaucoup trop fatigué pour affronter tout cela en même temps. Alors il se perd dans la fiction et essaie de maintenir son cap sur son côté académique. Il a abandonné le côté social de la journée. Il minimise ses efforts. Peut-être pourrait-il le dire au monde entier. Pour changer quoi ? Pour s'attirer les critiques et les perfidies de ceux qui sont trop loin. No thank you.

 

     Felix n'a aucune connaissance de rien. Tous ces gens qui prétendent connaître tant de choses l'exaspèrent. Il ne peut rien y faire. Il ne veut rien y faire. Ah si, il a choisi de ne plus les côtoyer. Que ce soit de près ou de loin. Il marche toujours sur le bon trottoir, celui sur lequel il ne croisera personne. 


     Felix a quelques belles cicatrices que je pourrais dessiner les yeux fermés. Il ne s'en souvient pas. Il ne sait plus quand cela s'est passé. Il ne sait plus pourquoi, pour quoi ou pour qui. Toutes les causes sont possibles, mais aucune ne se forme dans ses souvenirs. Il ne les regrette pas, il ne les aime pas pour autant.


     Felix écoute Wicked game. Et il sourit d'un vrai beau sourire. Ce sourire que personne n'a vraiment vu. Il imagine quelqu'un dont il n'a pas encore vu le visage et c'est parfait comme cela. What a wicked thing to do, to let me dream of you.


     Felix a une conception de l'espace personnel assez étendue. Il ne sait le pas consciemment pas, mais il ne laisse personne s'approcher. Il s'arrange à chaque fois pour être assis où il peut tout voir sans être aperçu. Il trouve assez souvent la bonne place. Il a du talent pour ce petit jeu. Il a du talent pour à peu près tout. Il a beaucoup plus de talent qu'il ne croit. A priori, cela ne le fait pas dériver de ses rêveries. A priori, il ne prend pas la peine de s'en soucier. A priori, il s'en fout de tout complètement et totalement.


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He can"t go through a day without music.

Vendredi 15 mars 2013 à 16:54

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"Someone must have hurt you once really badly."


Dimanche 10 mars 2013 à 12:18

 

Que suis-je supposée faire maintenant que mes obsessions se sont brisées sur les falaises de la réalité ? Elles étaient mon drive. Plus efficace que celui de Freud ou de Hull. Elles m'empêchaient de réfléchir le matin. Elles m'empêchaient de douter de quoi que ce soit. Leur disparition a dû creuser une distance mélancolique entre moi et le monde extérieur. J'ai l'impression de m'être perdue quelque part, dans les bordures spatiales extérieures. Le moindre contact semble me prendre des années-lumières à  réagir. Elles avaient plusieurs visages, des dizaines de voix. Elles ont laissé derrière un désert d'arbres morts où seul un dernier chat fou vient s'y reposer. Fou ou résigné ? Qu'il n'y a pas grand chose de plus au-delà de ces frontières imaginaires et infiniment douloureuses à traverser. Le reste n'est plus silence.  

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"We make a strange pair, don't we?"

Samedi 9 mars 2013 à 13:40




I'm afraid of everyone.
With my kid on my shoulders 
I try not to hurt anybody I like
But I don't have the drugs to sort it out.
And your voice is swallowing my soul.
And your voice is swallowing my soul.
And your voice is swallowing my soul.
And your voice is swallowing my soul.
And your voice is swallowing my soul.


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Vendredi 8 mars 2013 à 19:16



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They burn you with their radiant smiles
Trap you with their beautiful eyes
They're broke and shamed or drunk or scared
But I hope they live forever

Lundi 4 mars 2013 à 20:21




 La simplicité ne veut simplement pas de moi.



Mardi 19 février 2013 à 20:43

A frozen teenager found in our lake.
Everyone saw him leaving, no one saw the fall.
No one bothered to care.
A gunshot hole in the chest of a lady.
Stolen diamonds are riding on the highways 
Towards another universe.
A car is still burning near trenches.
Suddenly, baby is not on fire anymore.
And I ache. And I'm sad. Heavily. 
It hurts, it really does.
I'm almost weeping for this place.
Where did it come from ?
At that very moment when I read it:
They cancelled my favorite show.
I shall never know if Freddie survives, 
If he marries Moneypenny,
And I shall always be in love with such drama
And that gorgeous ghost.
Found in our lake, how awful is that ?
I don't think you can really perceive
The sorrow that captivated my body 
Early this week.
 
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The tears are welling in my eyes again...
I need twenty big buckets to catch them in...
Twenty pretty girls to carry them down...
Twenty deep holes to bury them in...
Nick Cave & the Bad Seeds
 




Jeudi 7 février 2013 à 21:02







My loss, here we go again
 

Mercredi 6 février 2013 à 20:14






 You are too cute for your own good.






Vendredi 1er février 2013 à 18:39

Hurler en silence. Frapper le vide. Une balle électrique de rien. Je ne sais dire si tout brûlait ou gelait lorsqu'il a ouvert cette porte. Est-ce de la chance ? Quel genre de chance est-ce là ? Presque pas humaine. Des vagues heurtant les falaises. Brisant les mouvements. Le crépuscule est proche. Mais je ne sais pas dire si c'est le matin ou le soir. Ma vie vient juste de s'arrêter. Qu'as-tu fait à l'instant ? Je suis malheureuse maintenant que j'en sais un peu plus. Où diable a disparu la logique ? 

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Tout ce qui est simple est toujours faux.
Et ce qui ne l'est pas est inutilisable.
Paul Valéry

Jeudi 24 janvier 2013 à 19:20

 Obsession, du latin obsidere, assiéger. Pensée ou croyance irrationnelle qui s'impose à l'esprit de façon persistante et incontrôlée.
Merci, c'est tout de suite beaucoup plus claire.
Mais pas évident.
Les gars, sérieusement, what the hell ?  

I want them gone.
All of them. 
As soon as possible.

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Just come back, just once, please. I'm crying out in the middle of the night. All alone in the cold darkness. Who are you ? Who the heck are you ? I want to know. I want to believe. There's too much confusion. You are different. You are real. You are fucking real. And you are so close. But I have absolutely no idea how to reach you. Just come back. Will you do this for me, even just once. 



I live in a city sorrow built.



 

Lundi 14 janvier 2013 à 16:43

 

C'est une lutte constante. C'est épuisant. Et ce n'est pas que lorsque tu poses un pied dehors. C'est entré chez toi. C'est dans la boisson qui remplit ton verre, dans ton assiette, dans ce que tu lis, dans ce que tu regardes. Et ça te vide. Littéralement. Cela stimule ta production de cortisol qui inhibe ton système immunitaire. Tu vois l'ironie là-dedans ? Ils te disent comment vivre. Comment aimer. Comment dormir. Comment courir. Où aller. Quoi faire. Ils ne te montrent jamais les dommages collatéraux. Ils ne te montreront jamais l'état de tes systèmes corporels. Tu ne verras jamais leurs défaillances en première page. Tu ne verras jamais ta moelle épinière s'écrouler sur un tapis rouge. La tienne ou celle d'un autre. Tu ne verras jamais la peau nécrosée sous des montagnes de maquillage agressif. Tu ne sais pas qui ils sont. Tu ne veux même pas vraiment savoir. Breaking news: tu es l'un deux. Tu fais partie de la machine à suicide. Tu la nourris et tu la masses. Tu allumes ses cigares et sers ses whiskeys. Voire même ses gin tonic. Tu la détestes. Les pulsions meurtrières sont presque incontrôlables mais les psychanalystes te gardent à quai. Tu es son ombre. Tu ne peux plus imaginer quoi que ce soit sans qu'elle soit assise sagement dans un coin. Tous tes rêves, même en noir et blanc, même en anglais, même incohérent, en témoignent. C'est épuisant réellement. Et encore, l'insomnie provoque l'insomnie. Tu ne vois toujours pas l'ironie ? Regarde moi, elle est là l'ironie. Je définis l'ironie. Et puis, bon, David Bowie est loin d'être mort finalement. Je suppose qu'on peut peut-être encore survivre un peu. Rejoice


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I've heard a rumor from Ground control
OH NO don't say it's true
They got a message from the action man
"I'm happy, hope you're happy too"

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